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vendredi 02 décembre 2022

Nathalie Carrasco, présidente de l'Ecol…

Nathalie Carrasco, présidente de l'Ecole Normale Supérieure de Paris Saclay

22/11/2022 : Nathalie Carrasco a été nommée présidente de l’École normale supérieure Paris-Saclay par décret du Président de la République.   Plus d'info sur le lien suivant : https://ens-paris-saclay.fr/actualite/nathalie-carrasco-nouvelle-presidente-de-lens-paris-saclay  

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vendredi 02 décembre 2022

Mustapha Meftah, médaillé de l'Académ…

Mustapha Meftah, médaillé de l'Académie de l'Air et de l'Espace

    La Médaille de l’Académie de l'Air et de l'Espace a été décernée à Mustapha MEFTAH, astrophysicien et spécialiste des relations Soleil atmosphère ​, membre du département strato, helios, système, CNRS LATMOS, pour le succès de la filière de nanosatellites scientifiques NewSpace qu’il a développée en réunissant autour de lui les équipes scientifiques et techniques compétentes. Lien : https://academieairespace.com/prix-et-medailles-2022/  

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vendredi 11 novembre 2022

Publication du livre "Les mondes de…

Publication du livre "Les mondes de Saturne"

    Alice Le Gall , enseignante-chercheuse à l'UVSQ, avec 3 collègues chercheurs (Sandrine Vinatier (Observatoire de Paris), Sébastien Charnoz (IPGP) et Sandrine Guelet (LMD)), viennent de publier un livre sur le système de Saturne aux éditions Belin, intitulé "Les mondes de Saturne" : https://www.belin-editeur.com/les-mondes-de-saturne#anchor1 Fruit de 4 ans de travail, il est sorti le 26 octobre et en voici un descriptif rapide:   “L’univers fascinant de Saturne ne s’arrête pas à ses anneaux. La planète géante est constituée de plusieurs mondes spectaculaires longuement explorés par la mission Cassini-Huygens (2004-2017). Au fil de sept chapitres thématiques, “Les mondes de Saturne” nous propulse à 1,5 milliard de km de la Terre, autour de Saturne, à la découverte des secrets de son atmosphère, de ses fameux anneaux et de la myriade de lunes qui l’entourent - avec une attention spéciale pour la plus grande et la plus surprenante d’entre elles:  Titan. A jour sur les dernières découvertes et connaissances scientifiques, l’ouvrage est agrémenté de schémas explicatifs et de superbes photos collectées par la sonde Cassini.”  

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mardi 08 novembre 2022

IMPECCABLE : Lancement de la campagne de…

IMPECCABLE : Lancement de la campagne de mesures en région arctique.

  Lancement de la campagne de mesures atmosphériques du projet IMPECCABLE en région arctique. Photo de l’équipe technique ayant procédé au déploiement. Le container bleu multi-instrumenté est visible en arrière-plan.L’équipe entoure le positionneur accueillant le mini-BASTA et le µlidar SLIM.De gauche à droite : Cristelle Cailteau-Fischbach, Fabrice Bertrand, Vincent Mariage, Christophe Le Gac, François Ravetta.   Le projet IMPECCABLE (IMPact on the Energy budget of mixed-phase Clouds and Canopy in the Arctic Boundary Layer), soutenu par le programme EMERGENCE de Sorbonne Université, a pour objectifs principaux de : - caractériser les interactions entre les processus météorologiques, radiatifs et dynamiques dans la couche limite arctique en Europe, - mieux comprendre l’influence de la canopée et du partitionnement eau liquide/glace dans les nuages en phase mixte (MPCs) sur le le bilan d’énergie de surface. Une collaboration a été établie avec des scientifiques finlandais du FMI pour réaliser une campagne de mesures permettant de répondre à ces questions. Cette campagne se déroule actuellement sur le site du Centre Spatial Arctique à proximité de la ville de Sodankÿla (67°25’ N, 26°36’ E) en Finlande. Une équipe technique du LATMOS a installé fin octobre 2022 un container multi-instrumenté au milieu de la forêt finlandaise. Les quatre instruments ainsi déployés aux côtés d’autres instruments du FMI fourniront des données jusqu’en mai 2023 : - le µlidar MILAN (4 voies d’acquisition (2 longueurs d’onde + polarisation)) dont les mesures sont réalisées au zénith à travers le hublot dédié à l’instrumentation lidar du container, - un radiomètre CNR4 permettant des mesures de flux radiatifs montants et descendants aux courtes et grandes longueurs d’onde, - un radar mini BASTA installé sur un positionneur permettant des mesures RHI et VAD, - un µlidar SLIM (1 voie d’acquisition) également installé sur le positionneur avec le radar, permettant une synergie optimale entre les deux instruments. Les deux instruments lidar ainsi que le radiomètre proviennent de la plateforme instrumentée QUALAIR...

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mardi 13 septembre 2022

Audrey Chatain, Lauréate du prix René …

Audrey Chatain, Lauréate du prix René Pellat 2021

Audrey Chatain, Lauréate du prix René Pellat 2021 de la division Plasmas de la Société Française de Physique. Audrey Chatain a effectué sa thèse au Laboratoire Atmosphère, Milieux, Observations Spatiales (LATMOS) sous la direction de Nathalie Carrasco et Olivier Guaitella. L’intitulé de son travail soutenu le 29 Juin 2020 est : « Interaction aérosols-plasma dans l’ionosphère de Titan» L’analogie du système climatique de Titan, lune de Saturne, avec celui de la Terre au moment de l’apparition de la vie motive particulièrement les recherches actuelles en planétologie. La formation et l’évolution des aérosols dans l’ionosphère de Titan sont liées aux interactions avec le rayonnement UV solaire ainsi qu’avec les particules énergétiques issues de la magnétosphère de Saturne toute proche. L’étude de ces aérosols organiques en interaction avec les radicaux, les espèces excitées, les ions et les électrons de l’ionosphère de Titan relève de la physique des plasmas. Audrey Chatain a développé une expérience de laboratoire et ses diagnostics associés où des analogues des aérosols de Titan sont exposés à une décharge plasma en N2-H2. En plus d’informations essentielles pour la physique de ces décharges, madame Chatain a pu observer l’interaction chimique des atomes H et N avec les aérosols modèles et quantifier, en particulier, la production de cyanure d’hydrogène (HCN) ainsi que celle d’autres molécules organiques éjectées en phase gaz par le bombardement ionique. Ces résultats très innovants mettent en évidence une contribution importante des processus hétérogènes dans l’atmosphère de Titan. Elle a également revisité, grâce à un protocole rigoureux qu’elle a défini, les données mesurées par la sonde de Langmuir de l’instrument RPWS (Radio and Plasma Wave Science) à bord de la mission Cassini. Elle a ainsi mis en évidence la présence d’une population d’électrons inattendue dans l’ionosphère, zone dans laquelle des ions lourds ont également été détectés. Ces électrons pourraient être émis par les aérosols, après collision avec un...

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mardi 06 septembre 2022

Hommage à Anny-Chantal Levasseur-Regour…

Hommage à Anny-Chantal Levasseur-Regourd

 Professeure émérite à Sorbonne Université, figure majeure de la planétologie française et spécialiste internationalement reconnue des petits corps (comètes, astéroïdes) et de l’étude polarimétrique des poussières interplanétaires, notre collègue Anny-Chantal Levasseur-Regourd nous a quittés le 1er août 2022. Diplômée de l’école Normale Supérieure de Cachan, agrégée de mathématiques puis docteure en science physique (thèse soutenue en 1976 sous la direction de Jacques Blamont, au Service d’Aéronomie qui deviendra, en 2009, le LATMOS), Anny-Chantal a formé des générations d’étudiants qui se souviennent aujourd’hui avec émotion de son dynamisme et de sa passion communicative. Pionnière, en 1977, elle est la seule femme pré-sélectionnée par l’ESA (l’agence spatiale européenne) comme potentielle astronaute aux côtés de 52 hommes (sur plus de 2000 candidatures). Anny-Chantal ne sera finalement pas retenue mais aura ouvert la voie. Dans le cadre de ses recherches au Service d’Aéronomie puis au LATMOS, elle participe à de nombreuses missions spatiales autour de l’étude des comètes et de leurs poussières. Elle est notamment la responsable scientifique de l'instrument OPE (Optical Probe Experiment) à bord de la sonde européenne Giotto lancée, en 1986, à l’occasion du passage de la comète 1P/Halley. Elle est aussi en première ligne de la mission Rosetta qui entre 2014 et 2017 explore le noyau de la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko. Ces dernières années elle se consacrait, entre autres, à la mission Comet Interceptor qui devrait être lancée en 2029. Ses travaux ont fait d’elle l’une des spécialistes les plus réputées au monde de la physique cométaire. Officier de la Légion d'honneur, Anny-Chantal était aussi une inlassable « passeuse de science », aussi volubile qu’enthousiaste. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages destiné au grand public et avait, en 2009, présidé l’année mondiale de l’astronomie en France. Elle était un modèle pour beaucoup de femmes scientifiques et a toujours eu à cœur d’encourager ses jeunes collègues. Sa disparition laisse...

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mardi 03 mai 2022

Deux bourses ERC Advanced remportées pa…

Deux bourses ERC Advanced remportées par des enseignants-chercheurs de l'UVSQ

Le Conseil européen de la recherche (ERC) vient d’annoncer les résultats de l'appel « ERC Advanced grant 2021 » qui vise des chercheurs confirmés. Nathalie Carrasco et Jean-Paul Vanderlinden ont obtenu chacun une bourse pour leur projet de recherche.  L’ ERC (le Conseil européen de la recherche) a publié le 26 avril 2022 la liste des 253 lauréats de son appel à projets "Advanced grants" 2021, doté de 624 M€. Ces "advanced grants" s’adressent à des chercheurs qui ont à leur actif "d’importantes réalisations en matière de recherche au cours des dix dernières années. Ils doivent être des leaders exceptionnels en termes d’originalité et d’importance de leurs contributions à la recherche". Les subventions s’élèvent jusqu’à 2,5 M€ pour 5 ans. La France a obtenu cette année 25 lauréats dont 2 à l’UVSQ : Nathalie Carrasco pour le projet OxyPlanets et Jean-Paul Vanderlinden, pour le projet PREFER. OxyPlanets, Nathalie Carrasco Le projet OxyPlanets, « Habitability of Exo-Earths in various atmospheric oxidative conditions » (Habitabilité des exo-terres dans diverses conditions d’oxydation atmosphérique), porté par Nathalie Carrasco, enseignante-chercheuse au LATMOS (et déjà lauréate en 2015 d’une bourse ERC Starting), portera sur la chimie atmosphérique des exoplanètes  rocheuses en zone habitable. Ces exo-Terres en dehors de notre système solaire permettent en effet d’aborder les conditions d’émergence de la vie sur d’autres planètes que la Terre et ainsi de mieux comprendre son histoire. Le projet étudiera en particulier la formation et l’évolution des réservoirs atmosphériques organiques dans le cadre des atmosphères exoplanétaires humides. PREFER, Jean-Paul Vanderlinden Le projet PREFER, « Deciphering the lay ethics of terminal risks: local terminal risks as PRoxiEs For Existential Risks » (Déchiffrer l’éthique profane des risques terminaux : les risques terminaux locaux comme substituts des risques existentiels), porté par Jean-Paul Vanderlinden, enseignant-chercheur au CEARC, visera à étudier comment l’éthique des gens ordinaires (ou éthique laïque) se manifeste dans les communautés non occidentales...

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vendredi 01 avril 2022

Perseverance recueille les premiers sons…

Perseverance recueille les premiers sons martiens

  COMMUNIQUÉ DE PRESSE NATIONAL – PARIS – 1er AVRIL 2022 Le robot Perseverance a pu enregistrer, grâce à un micro développé en France, les premiers sons de la planète Mars audibles par l’oreille humaine. L’analyse de ces sons permet d’en savoir plus sur les caractéristiques physiques de l’atmosphère de Mars, en particulier sur la vitesse du son et son atténuation. Ces résultats montrent que des robots équipés de microphones pourraient améliorer la compréhension des atmosphères planétaires Le robot Perseverance de la Nasa, qui arpente la surface de Mars depuis février 2021, a enregistré pour la première fois « l’environnement sonore » de la planète rouge. Une équipe internationale1 dirigée par un enseignant-chercheur de l’Université Toulouse III – Paul Sabatier et regroupant des scientifiques du CNRS et de l’ISAE-SUPAERO publie dans Nature le 1er avril 2022 l’analyse de ces sons, obtenus grâce à l’instrument SuperCam construit en France sous l’autorité du CNES. Un silence assourdissant. Pendant 50 ans, les sondes interplanétaires nous ont renvoyé des milliers d’images saisissantes de la surface de Mars, mais jamais un seul son. La mission Perseverance de la Nasa a mis fin à ce néant sonore en enregistrant les premiers sons martiens. L’équipe scientifique de l’instrument franco-américain SuperCam2 installé sur Perseverance était persuadée que l’étude du paysage sonore de Mars pouvait faire avancer notre compréhension de cette planète. Ce pari scientifique a débouché sur la conception d’un microphone dédiée à l’exploration de Mars, à l’ISAE-SUPAERO à Toulouse. Perseverance a enregistré pour la première fois l’ambiance sonore de la planète rouge le 19 février 2021, le lendemain de son arrivée. Ces sons se situent dans le spectre audible de l’humain, entre 20 Hz et 20 kHz. En premier lieu, ils révèlent que Mars est calme, si calme que les scientifiques ont plusieurs fois cru que le microphone ne fonctionnait plus. Force est de constater...

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jeudi 17 mars 2022

L'ESA annonce la suspension de la missio…

L'ESA annonce la suspension de la mission EXOMARS

L'ESA annonce la suspension de la mission EXOMARS 17 Mars 2022 Le Conseil de direction de l'ESA, réuni à Paris les 16 et 17 mars, a évalué la situation issue de la guerre en Ukraine concernant ExoMars, et à l'unanimité a décidé de suspendre la mission. Pour plus d'information vous pouvez consulter la déclaration ici: https://www.esa.int/Newsroom/Press_Releases/ExoMars_suspended    

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jeudi 17 février 2022

   La campagne ALPACA-CASPA se deroul…

   La campagne ALPACA-CASPA se deroule actuellement en Alaska

Faire la lumière sur les aérosols arctiques en hiver : campagne de mesures en Alaska 15 fevrier 2022 La formation des aérosols secondaires (sulfate, nitrate, organiques) dans les conditions froides et sombres de l’Arctique en hiver et au début du printemps est très mal comprise. Le rôle de la dynamique de la couche limite arctique qui piège les particules près de la surface lorsque les conditions sont stables n'est pas clair non plus. Ces lacunes dans nos connaissances nous empêchent de simuler correctement les aérosols de fond qui forment le « Arctic Haze » ou « brume arctique »  et ceux  produits par les émissions locales telles que la combustion de bois et de combustibles fossiles.  Par suite, il est difficile de quantifier l’impact de ces particules sur la composition atmosphérique et le climat en région arctique. Pour s'attaquer à ces problèmes, une importante campagne internationale de mesures se déroule en ce moment à Fairbanks, en Alaska pendant les mois de janvier et février 2022, dans le cadre du projet ALPACA (Alaskan Layered Pollution and Chemical Analysis, https://alpaca.community.uaf.edu/) coordonné par l’Université d’Alaska Fairbanks (UAF). ALPACA a été développé dans le cadre de l'initiative internationale IGAC/IASC PACES (Air Pollution in the Arctic : Climate, Environment and Societies), http://pacesproject.org/. Actuellement, une cinquantaine de chercheurs sont à Fairbanks pour la campagne, provenant de groupes des États-Unis, de Suisse, d'Italie et de la France. Des chercheurs de 7 laboratoires français (LATMOS, IGE, LCE, LAERO, LPC2E, ISTeP et LPCA) participent à la collecte de nouvelles données sur la composition de l'atmosphère, en particulier sur les gaz organiques volatils, les aérosols inorganiques et organiques, et sur la composition isotopique des aérosols inorganiques. Ils contribuent aussi aux mesures du profil vertical de la composition atmosphérique et de la météorologie. Ils fournissent également des prévisions de traceurs de la pollution provenant de différentes sources, notamment les...

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mercredi 19 janvier 2022

INSPIRE-SAT 7, un nouveau nano-sat pour …

INSPIRE-SAT 7, un nouveau nano-sat pour l’observation de la Terre et du climat

INSPIRE-SAT 7, un nouveau nano-sat pour l’observation de la Terre et du climat Un an après le lancement d’UVSQ-SAT, 1er nano-satellite d’étude du climat envoyé dans l’espace par une université française, le LATMOS prépare le lancement du 2nd nano-satellite. Dédié à l’observation de variables climatiques essentielles et au sondage de l’ionosphère, ce nano-satellite pesant à peine 3 kg sera mis en orbite en janvier 2023. INSPIRE-SAT 7 réalisera des observations pendant au moins deux ans à une altitude d’environ 550 km. Il rejoindra UVSQ-SAT pour former la première constellation de CubeSats dans l’espace dédiée à l’étude du climat de la Terre.   INSPIRE-SAT 7 réalisera des mesures du bilan radiatif de la Terre. Il observera l’impact des perturbations ionosphériques telles que les éruptions solaires et les orages magnétiques sur les ondes à haute fréquences et leurs fréquences d’apparition. INSPIRE-SAT 7 mesurera le rayonnement solaire dans le domaine de l’ultraviolet. Il cherchera aussi à mettre en orbite le premier module LIFI (technologie de communication sans fil basée sur l'utilisation de la lumière LED) à bord d’un CubeSat. Enfin, il intégrera à son bord une charge utile radio amateur. Ce nouveau dispositif offrira une possibilité de communication entre radio amateurs à l’échelle du globe.   Voir l'article sur le site de l'UVSQ :  https://www.uvsq.fr/inspire-sat-7-un-nouveau-nano-satellite-pour-lobservation-de-la-terre-et-du-climat Contacts : M. Meftah, P. Keckhut    

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jeudi 06 janvier 2022

Nouvel article : L'échauffement stratos…

Nouvel article : L'échauffement stratosphérique dans l'hémisphère nord

Article à paraitre le 10 janvier dans la revue Communications Earth & Environment du groupe Nature : Stratospheric Final Warmings fall into two categories with different evolution over the course of the year    Figure 1 : Evolution (a) de la température polaire et (b) du vent zonal à 60°N pour le composite  dynamique en bleu foncé et le composite radiatif en orange. La zone ombrée représente le niveau de confiance de 95% (2 écarts types) sur les valeurs moyennes. La ligne noire pointillée représente en moyenne l'évolution sur les 70 ans de données. La direction du vent stratosphérique s’inverse entre l’hiver et l’été. En hiver la région polaire se refroidit en l’absence de rayonnement solaire et il se forme une large dépression appelée vortex polaire autour de laquelle les vents soufflent d’ouest en est.  Quand le soleil revient et réchauffe l’atmosphère polaire au printemps, le vortex polaire disparaît et laisse la place à un anticyclone autour duquel les vents soufflent d’est en ouest. La transition entre le régime de vents d’ouest en hiver et de vents d’est en été est appelée « échauffement stratosphérique final (ESF) ».  En hiver la circulation stratosphérique peut aussi subir des perturbations d’origine dynamique. Le contraste thermique entre les océans et les continents et l’écoulement du vent au-dessus de l’orographie sont à l’origine de larges perturbations de la circulation atmosphérique appelées ondes planétaires qui se propagent dans la stratosphère et peuvent induire des événements dynamiques spectaculaires, les échauffements stratosphériques soudain. La température polaire stratosphérique peut ainsi augmenter de plusieurs dizaines de degrés en une ou deux semaines, conduisant à une circulation zonale d’est similaire à celle d’été en plein milieu de l'hiver. La communauté scientifique s’intéresse de plus en plus aux échauffements stratosphériques, plusieurs études ayant montré qu’ils ont un impact sur la météorologie au sol et que leur prise en compte...

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lundi 13 décembre 2021

Ophélie McIntoch reçoit le prix concur…

Ophélie McIntoch reçoit le prix concurentiel Pierazzo International Student Travel

Ophélie McIntoch reçoit le prix concurentiel Pierazzo International Student Travel La doctorante Ophélie McIntoch du département PLANETO vient de recevoir le prix concurentiel Pierazzo International Student Travel financé par le Planetary Science Intitute. Elle pourra présenter ses travaux de première année de thèse en lien avec l’analyse chimique in situ du sol martien avec les instruments spatiaux SAM et MOMA à l’AbSciCon 2022 à Atlanta. Son travail s’intitule "Thermal reactivity of organic molecules with chloride salts: consequences for the chemical composition of Mars samples analyzed in situ with the GCMS, SAM, and MOMA instruments ». Plus de détails sur le site https://psi.edu/news/2022pierazzowinners.  

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lundi 13 décembre 2021

Trois doctorants de l’UVSQ lauréats d…

Trois doctorants de l’UVSQ lauréats des Prix solennels 2021 de la Chancellerie de Paris

 Trois doctorants de l’UVSQ, dont Audrey Chatain, lauréats des Prix solennels 2021 de la Chancellerie de Paris Les Prix solennels récompensent l’excellence de la valeur universitaire et scientifique d’une thèse de doctorat. Ils s’adressent aux étudiants franciliens en droit et sciences politiques, sciences économiques et de gestion, médecine, sciences, pharmacie, lettres et sciences humaines. La chancellerie des universités de Paris, dépositaire de l’héritage de l’ancienne Université de Paris, est un acteur central de l’enseignement supérieur français. Elle contribue fortement au rayonnement de la recherche dans les universités d’Île-de-France en soutenant au mieux le fonctionnement des laboratoires universitaires ainsi que les travaux de jeunes chercheurs dans toutes les disciplines. Elle décerne ainsi de nombreuses distinctions financées par les dons et legs consentis à l’ancienne Université de Paris, puis reçus directement, depuis 1971, au titre de la gestion de l’indivision du patrimoine universitaire parisien et francilien. Chaque année, elle récompense par ses Prix solennels, allant de 1500 à 10 000 €, toutes disciplines confondues, de jeunes docteurs qui, toutes et tous, par l’excellence de leur thèse, ont fait progresser la recherche de façon remarquable dans des champs disciplinaires aussi variés que la médecine, la science, le droit, les sciences politiques, la pharmacie, les sciences économiques et de gestion, les lettres et sciences humaines. Au titre de l’année 2021, 45 prix sont attribués à des étudiantes et étudiants ayant soutenu une thèse au cours de l’année 2020 dans 21 établissements d’enseignement supérieur, dont les 15 universités d’Ile-de-France. Les 3 lauréats 2021 des Prix de la chancellerie des université de Paris, issus de l’UVSQ sont : Mme Audrey Chatain, qui a reçu le Prix en sciences « toutes spécialités », pour sa thèse intitulée « Interaction aérosols-plasma dans l’ionosphère de Titan » sous la codirection de Nathalie Carrasco et Olivier Guaitella. Mme Solène Laville, qui...

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mercredi 06 octobre 2021

Premier survol de Mercure par la mission…

Premier survol de Mercure par la mission Bepi-Colombo

Premier survol de Mercure par la mission Bepi-Colombo Dans la nuit du 1er au 2 Octobre 2021, la sonde BepiColombo (mission conjointe de l’ESA et de la JAXA) a effectué son premier survol de la planète Mercure. Ce survol est le premier d’une série de 6 avant la mise en orbite autour de Mercure en décembre 2025. Le point le plus proche a été atteint le 1er Octobre à 23:34 à une altitude de 195 km au-dessus de la surface de Mercure. La trajectoire de la sonde est indiquée par la courbe bleue de la Figure 1. Figure 1 : Trajectoire de la sonde en bleu, avec le passage dans l’ombre de la planète en noir.   A bord de la sonde, le spectromètre ultraviolet PHEBUS développé au LATMOS en collaboration avec l’IKI (Moscou) et l’Université de Tokyo et avec un soutien du CNES, a pu observer pendant 1 heure durant la traversée de l’exosphère de Mercure, en passant à travers l’ombre de la planète (arc noir dans la Figure 1) puis du côté éclairé. Plusieurs émissions de l’exosphère ont été détectées, principalement une raie du calcium à 422 nm et une raie de l’hydrogène à 121.6 nm dans l’ultraviolet.   Figure 2 : Intensité du signal mesuré par PHEBUS dans l’exosphère de Mercure,en bleu le calcium à 422 nm et en orange l’hydrogène à 121.6 nm.La zone hachurée indique la traversée de l’ombre de la planète. Le trait vert représente la distance au centre de Mercure (minimum = 1.08 rayon de Mercure)                                                      Contact : Eric Quemerais

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lundi 28 juin 2021

C2OMODO : Une contribution française po…

C2OMODO : Une contribution française pour l’observation de la Terre

Schéma d'un convoi de satellites transportant des instruments micro-ondes passifs et fournissant la carte horizontale. La carte révèle l'intensité du mouvement ascendant dans le nuage associé à l'eau condensée et obtenue à partir des différences temporelles de la température de brillance (en Kelvin) mesurée à 183GHz. La section verticale est la concentration verticalement résolue des hydrométéores (réflectivité) telle que fournie par un radar (dans le cas présent, le radar CloudSat). Les calculs sont été obtenus à partir de simulations du modèle AROME de Météo-France    C2OMODO : Une contribution française au prochain observatoire de la NASA pour l’observation de la Terre En Mai 2021 la NASA a annoncé son prochain programme pour l’observation de la Terre, prévu à l’horizon 2027-2028. Ce programme comporte un volet dédié à l’atmosphère, connu actuellement sous le nom « ACCP » pour « Aerosols, Clouds, Convection, Precipitation », qui combinera une constellation de satellites embarquants des instruments actifs et passifs (lidars, radars, radiomètres, polarimètres, stéréocaméras) à la pointe, avec une stratégie sub-orbitale mettant à profit les réseaux d’observation de l’atmosphère sols et aéroportés. La France a proposé de contribuer à cet observatoire ACCP notamment à travers le projet C2OMODO ("Convective Core Observations trOugh Microwave Derivatives in the trOpics"), proposition qui a été retenue pour la préphase A. Il s’agit de fournir un tandem de radiomètres microondes passifs qui seront embarqués sur deux satellites volant sur une orbite inclinée. Ces instruments fourniront des mesures d’un type nouveau et permettront de caractériser les systèmes convectifs avec une précision inégalée, grâce également à la synergie des différentes instruments du programme. Cette contribution bénéficie de l’expertise du CNES et d’Airbus à travers les instruments SAPHIR (mission Megha-Tropiques, CNES-ISRO en opérations depuis 2011) et le duo MWS-ICI (programme MetOp-SG, CNES-EUMETSAT-ESA-DLR, prévu pour 2023). Le projet est piloté par le CNES, tandis que sa responsabilité scientifique...

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mardi 15 juin 2021

Feu vert de l’ESA pour la mission EnVi…

Feu vert de l’ESA pour la mission EnVision

ENVISION : écoutez Emmanuel Marcq et Alice Le Gall en direct sur France Inter dans ''La Terre au Carré''  le mardi 22 juin 2021 de 14h à 15h Image d'artiste de la mission EnVision en orbite basse autour de la planète Vénus, Crédits: Observatoire de Paris / VR2Planets.   C’est officiel. Le 10 juin 2021, le comité des programmes de l’ESA a sélectionné la mission EnVision, inaugurant après les annonces de la NASA le 2 juin, près de deux décennies à venir d'exploration conjointe de notre voisine la planète Vénus. La phase de réalisation va ainsi pouvoir commencer, à la satisfaction des équipes scientifiques françaises étroitement impliquées dans la conception du projet, notamment au LATMOS. Située à 0,72 unités astronomiques du soleil, avec un rayon 0,95 fois celui de la Terre, Vénus est la planète qui aurait du ressembler le plus notre planète dans le système solaire. Cependant, à une période donnée de l'histoire il y a eu une bifurcation: La Terre a été continuellement habitable depuis près de 4 milliards d'années, mais Vénus est devenue la planète inhabitable que nous connaissons aujourd'hui. L'exploration de Vénus est donc indispensable pour comprendre les conditions de formation et d'évolution des planètes de masse terrestre, et l'évolution des conditions d'habitabilité et d'apparition de la vie. À cette fin, Vénus pose de nombreuses questions toujours sans réponses. Vénus avait-elle de l'eau liquide à sa surface, comment son atmosphère a-t-elle évolué au fil du temps, et quand et pourquoi l'effet de serre a-t-il atteint les caractéristiques extrêmes que nous connaissons aujourd'hui? Quels sont les propriétés d'échange entre la surface et l'atmosphère, quelles ont été les différents régimes d'activité volcanique et tectonique de Vénus au cours de son histoire géologique? La tectonique des plaques, peut-être épisodique, a-t-il été présente comme sur Terre, et quelles en ont été les conséquences sur...

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mercredi 24 mars 2021

Audrey Chatain lauréate du prix de thè…

Audrey Chatain lauréate du prix de thèse EPS 2021

Audrey Chatain lauréate du prix de thèse de la Société Européenne de Physique 2021 Audrey Chatain a obtenu le prix de thèse 2021 de la division plasma de la Société Européenne de Physique (EPS), pour ces travaux de thèse réalisés au LATMOS (supervisée par Nathalie Carrasco) et au LPP (supervisée par Olivier Guaitella). http://plasma.ciemat.es/eps/ Ce prix récompense chaque année jusqu’à quatre jeunes scientifiques des 38 pays Européens associés à l’EPS, en reconnaissance de résultats de recherche exceptionnels obtenus lors de leur thèse, dans le large domaine de la physique des plasmas. Les lauréats donneront une présentation orale de leur travail à la 47e Conférence de la Société Européenne de Physique sur la Physique des Plasmas. https://epsplasma2020.eu/ Lors de sa thèse, l’objectif d’Audrey a été de comprendre l’interaction entre les aérosols organiques et le plasma présents dans l’ionosphère de Titan, la plus grande lune de Saturne. Pour cela, elle a mis au point une nouvelle expérience permettant d’exposer des analogues d’aérosols de Titan (des tholins) à un plasma simulant la haute atmosphère de Titan : THETIS (THolins Evolution in Titan’s Ionosphere Simulation). Elle a mis en évidence des évolutions morphologiques et chimiques des grains au contact du plasma. Audrey a également analysé les données de la sonde de Langmuir de la mission Cassini, prises in situ dans l’ionosphère de Titan, et a montré l’existence de plusieurs populations d’électrons, dont une qui possiblement émise par les aérosols.

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lundi 22 mars 2021

Cathy Clerbaux - Médaille d'argent CNRS…

Cathy Clerbaux - Médaille d'argent CNRS 2021

Cathy Clerbaux - Médaille d'argent CNRS 2021 Cathy Clerbaux et son équipe travaillent sur la surveillance de la composition de l'atmosphère sous l'influence des activités humaines, à partir de données satellite obtenues par la mission IASI (https://youtu.be/ge3FakAdggs) conçue par le CNES. Trois instruments IASI volent actuellement en orbite polaire sur les plates-formes météorologiques Metop. L'équipe IASI du LATMOS a mis au point les algorithmes d'analyse des spectres atmosphériques, obtenus de jour comme de nuit tout autour du globe. Ces chaînes de traitement des données permettent de mesurer une vingtaine de composés atmosphériques et de variables climatiques. Outre le suivi sur le long terme de la composition de l'atmosphère, les millions d'observations accumulées chaque jour rendent possible la surveillance des pics de pollution et de chaleur au-dessus des zones urbaines, du transport des panaches de fumée associés aux grands feux de biomasse, des émissions d'ammoniac associées à l'agriculture intensive (première cartographie effectuée depuis l'espace), ou encore de l'évolution de la couche d'ozone stratosphérique. IASI joue enfin un rôle opérationnel en émettant des alertes lors des éruptions volcaniques qui menacent la circulation aérienne ou les populations.  

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mardi 16 mars 2021

SUMOS : une campagne de mesures radar a…

SUMOS : une campagne de mesures radar aéroporté menée en février 2021

SUMOS : SUrface Measurements for Oceanographic Satellites   Avion ATR42 F-HMTO opéré par Safire, ici au parking de l’aéroport de Quimper (Image Safire)   En appui à la validation des observations du satellite CFOSAT (China France Oceanography Satellite), lancé fin 2018, la campagne SUMOS a été organisée en février et mars 2021 avec le soutien du CNES et la participation de plusieurs équipes de recherche (du CNRS, de Météo-France, et de l’Ifremer). CFOSAT est la première mission spatiale entièrement dédiée à la mesure conjointe du vent et des vagues à la surface de tous les océans, et repose sur des concepts instrumentaux nouveaux, avec le radar SWIM (Surface Wave Investigation and Monitoring) pour la mesure des propriétés spectrales des vagues, et le diffusiomètre radar CSCAT pour la mesure du vent, les deux instruments fonctionnant en bande Ku (fréquence d’émission autour de 13.5 GHz). La campagne SUMOS a été réalisée dans le Golfe de Gascogne en février—mars 2021 dans le but de rassembler, in situ et par télédétection, un ensemble d'observations colocalisées du vent, des vagues et de paramètres associés (flux turbulents). L’exploitation des données recueillies permettra de poursuivre l’amélioration des méthodes d’inversion des données de la mission CFOSAT, de mieux identifier les performances et limites des paramètres fournis par CFOSAT, et de contribuer aux objectifs de la mission avec des études sur l'hydrodynamique des vagues et les relations vent/vagues/flux en conditions de forts états de mer. La campagne a de plus été mise à profit pour acquérir des données de diffusiométrie radar Doppler via le radar KaRADOC en bande Ka (fréquence d’émission autour de 35 GHz) développé dans le cadre du projet SKIM (Sea surface kinematics multiscale monitoring), pour étayer des concepts de missions satellites futures exploitant cette technique. La coordination scientifique de la campagne était assurée par Peter Sutherland (LOPS) et Danièle Hauser (LATMOS), avec un soutien...

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vendredi 12 février 2021

Jeudi 18 Février : Atterrissage de Pers…

Jeudi 18 Février : Atterrissage de Perseverance sur Mars

 Jeudi 18 février 2021, un peu avant 22h00, le rover Perseverance se posera dans le cratère Jezero, un bassin d’impact de 45 kilomètres de diamètre, qu’une rivière a rempli d’eau liquide il y a 3,5 milliards d’années. Ce site pourrait avoir préservé des traces fossiles d’une forme de vie. Perseverance, le dernier véhicule mobile de la NASA, explorera cette région ancienne de Mars afin de déchiffrer son histoire géologique, caractériser son habitabilité passée et rechercher des traces d’une forme de vie. Au-delà de l’exploration in situ, le rover est conçu pour collecter des échantillons qui seront récupérés et rapportés sur Terre par deux missions conjointes des États-Unis et de l’Europe à l’horizon d’une dizaine d’années (programme MSR, Mars Sample Return). La mission de Perseverance est aussi de préparer l’exploration humaine de Mars. Le rover Perseverance emporte sept instruments, un système de prélèvement et de conditionnement d’échantillons et le petit drone «hélicoptère» Ingenuity. La France est co-responsable de l’instrument SUPERCAM, une version très améliorée de l’instrument ChemCam qui opère à bord du rover Curiosity sur Mars depuis août 2012.  Le LATMOS est un des laboratoires impliqués dans la conception de SUPERCAM conjointement avec un laboratoire américain (LANL) et un consortium de laboratoires français rattachés au CNRS et à ses partenaires, qui ont apporté leur expertise scientifique et contribué à la construction de SUPERCAM, principalement : l’IRAP (Toulouse), le LESIA (Meudon), le LAB (Bordeaux), l’OMP (Toulouse) et l’IAS (Orsay), ainsi que l’ISAE-SUPAERO (Toulouse) et le CNES. Le LATMOS, avec l’appui de ses tutelles (le CNRS, l’Université Saint-Quentin-en-Yvelines au sein de l’Université Paris-Saclay, Sorbonne Universités et le CNES) a développé une partie de l’électronique qui commandera un élément de SUPERCAM. Il s'agit du spectromètre infrarouge IRS, directement hérité de l’instrument SPICAM. Ce dernier survole déjà Mars depuis la fin 2004 à bord de Mars-Express et c’est le...

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mardi 26 janvier 2021

UVSQ-SAT : mise en orbite accomplie !

UVSQ-SAT : mise en orbite accomplie !

UVSQ-SAT : Succès de la mise en orbite Le dimanche 24 janvier 2021 Le 24 janvier 2021 à 16h, heure de Paris, SpaceX lance une fusée Falcon 9 avec pas moins de 143 satellites à bord, un record. Parmi eux, UVSQ-SAT le nanosatellite conçu au LATMOS. Largué en orbite basse à 16h50, son premier signal est capté par un radio amateur à 17h30. L'aventure continue. Vers 20h, dès son premier passage au-dessus de l'Observatoire de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (OVSQ) hébergeant le LATMOS, le signal du satellite UVSQ-SAT a été capté par les équipes et les moyens sol « maison » (centre de contrôle-commande) qui y sont installés. Les horaires de passage au-dessus de la France annoncés par le TLE (Two Lines Elements, soit les paramètres orbitaux) pour dimanche soir étaient les suivants : 20h21-20h27 ; 21h53-22h02 ; 23h30-23h35.  Ainsi, les premières données UVSQ-SAT ont pu être téléchargées. Force est de constater que le satellite UVSQ-SAT fonctionne très bien. Le mardi 26 janvier 2021 UVSQ-SAT est actuellement en phase de recette en vol pour trois à quatre semaines. L'objectif ? Tester les différentes fonctionnalités du satellite. Une fois effectuées toutes les opérations qui permettront de qualifier l'ensemble, le mode opérationnel pourra être activé. Les premières données sur l'état du satellite ont été reçues lors de son passage au-dessus du laboratoire dès le soir de son lancement, dimanche 24 janvier, au travers des données relayées par les radioamateurs. « Nous avons pu également communiquer avec le satellite en lui envoyant une "TC ping" qui dit "hello uvsqsat" et le satellite a bien répondu "hello world", explique Thomas Boutéraon, chargé des outils numériques développés pour recueillir et analyser les données scientifiques. Son état de batterie est bon et les températures des panneaux solaires sont cohérentes ». De nombreuses autres données continuent d'être analysées par l'équipe du LATMOS dédiée à la mission...

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mardi 12 janvier 2021

MISSION UVSQ-SAT : Confirmation du lanc…

MISSION UVSQ-SAT :  Confirmation du lancement le 23 janvier à 15h40

C’est l’événement de ce début d’année pour le LATMOS (Laboratoire Atmosphères et Observations Spatiales - UMR 8190, CNRS/Sorbonne Université/UVSQ). Le nano-satellite va être, sauf contre-ordre de dernière minute, mis en orbite le 23 janvier prochain à 15h40 par la fusée Falcon 9 opérée par SpaceX depuis la base américaine de Cap Canaveral en Floride. Gros comme un Rubik’s Cube©, avec une taille de 10 x 10 x 10 cm, l'UVSQ-SAT est un projet spatial développé dans les locaux de l’Observatoire de Versailles Saint Quentin-en-Yvelines. Les conditions sanitaires actuelles ne nous permettant pas d’accueillir du public, le laboratoire propose de suivre en direct le lancement depuis sa chaîne YouTube : https://youtu.be/g0tgJ2I376Y. Nous assurons une présence minimale au LATMOS pour commenter la mise en orbite de la mission UVSQ-SAT qui sera retransmise en direct. L’événement débutera le Samedi 23 janvier à partir de 13h30. Un programme prévisionnel est prévu mais il s’adaptera en fonction de ce qui se passera à Cap Canaveral (nous suivrons parallèlement le flux SpaceX). Le lancement est pour le moment prévu à 15h40 et nous maintiendrons une animation jusqu’à la mise en orbite d’UVSQ-SAT. Pour en savoir plus sur le projet : http://uvsq-sat.projet.latmos.ipsl.fr/ https://www.uvsq.fr/uvsq-sat

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mardi 03 novembre 2020

UVSQ-SAT : mise en orbite imminente

UVSQ-SAT : mise en orbite imminente

UVSQ-SAT : mise en orbite imminente Ils l’ont fait !!! L’équipe UVSQ-SAT vient de livrer son premier petit satellite conçu, assemblé et testé au LATMOS, à la PIT et au CNES et à l’ONERA (Toulouse)… Mise en orbite prévue en décembre prochain !!! Gros comme un Rubik’s Cube©, l'UVSQ-SAT (UV & IR Sensors at high Quantum efficiency on board a small SATellite) adresse 2 questions scientifiques clé qui sont : - L'étude du bilan radiatif de la Terre et son déséquilibre énergétique - L'influence de l'éclairement solaire sur la variabilité du climat régional. Il communiquera via des fréquences radio qui seront émises et réceptionnées dans la salle contrôle commande du laboratoire. UVSQ-SAT intègre : Des détecteurs de nouvelle génération pour pouvoir faire des mesures de la variabilité solaire UV (200-242nm) au cours du temps. Des capteurs radiatifs terrestres (ERS) à thermopiles pour mesurer avec précision le rayonnement solaire entrant (TSI) et le rayonnement terrestre sortant (EOR). Ils sont conçus pour mesurer le flux thermique à partir d’un angle de champ de vision à 180°. Le capteur TW (Teach Wear), nouvel accéléromètre/gyroscope/boussole à 3 axes qui sera utilisé pour déterminer l’attitude de l’UVSQ-SAT autrement dit sa position en orbite par rapport à la Terre (angles d’Euler). Lors de cette mission, la validation de la performance de la technologie TW sera évaluée dans l’espace. Le Capteur TW sera utilisé à l’avenir comme dispositif médical pour prévenir les problèmes de santé des astronautes dans l’espace. Il est sous la responsabilité de l’entreprise Carta Rouxel Le projet dans sa globalité est un réel défi car il impose au LATMOS de devenir une véritable « agence spatiale ». L’enjeu est de taille autant d’un point de vue technologique, que sur la gestion de projet, que sur les mesures et validations scientifiques attendues avec la mise en œuvre d’une éventuelle constellation de petits satellites. Plus que quelques semaines avant la mise en orbite...

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jeudi 08 octobre 2020

   Prix L'Oréal pour Léa Bonnefoy

   Prix L'Oréal pour Léa Bonnefoy

Prix L'Oréal pour Léa Bonnefoy Léa Bonnefoy, qui vient de finir sa thèse au LATMOS-IPSL (CNRS/SU/UVSQ) avec Alice Le Gall et au LESIA (Observatoire de Paris - PSL) avec Emmanuel Lellouch et Cédric Leyrat, reçoit le prix Jeunes talents L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science. Léa travaille sur la radiométrie micro-ondes des lunes glacées de Saturne dans le but de mieux comprendre la structure et la composition de leurs sous-surfaces. Léa s’est lancée dans la planétologie durant son Bachelor’s en physique à l’Université Cornell (USA). En parallèle de ses études, elle a combiné les données infrarouge et radar de la sonde Cassini afin de contraindre la composition des dunes de Titan. Pour sa thèse au LESIA, Léa a examiné les lunes sans atmosphère de Saturne, en particulier Dioné, Rhéa et Japet. Les données radar/radiométriques (à 2.2 cm de longueur d’onde) de la sonde Cassini montrent que les quelques mètres de la surface de ces lunes sont composées de glace d’eau très pure, poreuse et diffusante, semblable à de la neige. Sur Japet, les données Cassini ont été complétées lors de sa thèse par des observations inédites depuis deux grands radiotélescopes terrestres : le 30-m de l’IRAM (1-2 mm) et le VLA (0.7-3 cm). Le spectre micro-ondes de Japet ainsi construit permet de détecter des variations compositionnelles et structurelles avec la profondeur. Dans le cadre de son post-doctorat, Léa compte retourner sur Titan pour explorer les dunes du site d’atterrissage de la mission Dragonfly de la NASA. En parallèle, Léa s’implique dans la diffusion des sciences, notamment en tant que bénévole de l’association SpaceBus France.

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mardi 22 septembre 2020

Nouvelles du satellite TARANIS

Nouvelles du satellite TARANIS

   Nouvelles du satellite TARANIS 15.09.2020 Le début de septembre 2020 apporte quelques bonnes nouvelles pour TARANIS. Le succès du lancement de Vega VV16 le 02.09.20 (avec 53 micro- satellites) libère la voie pour le lancement suivant. Le VV17 mettra en orbite deux satellites, i.e. SeoSAT-Ingenio (satellite espagnol) et TARANIS (micro- satellite du CNES).  Le satellite TARANIS partira le 23.09.20 à Kourou à bord d’un Antonov-124 pour être lancé avec le VV17 fin novembre 2020. La date précise du lancement dépendra de la météo et du retardement éventuel des lancements de fusées Soyouz en septembre-octobre depuis Kourou.             Le projet TARANIS (Tool for the Analysis of RAdiation from lightNIng and Sprites) est dédié à l’étude des phénomènes énergétiques engendrés par les décharges électriques dans les nuages lors d’orages atmosphériques. Vue de la Terre, les orages se manifestent en forme d’éclairs, vue de l’espace, les orages produisent des phénomènes lumineux transitoires dans la stratosphère- basse mésosphère. Suivant leur formes, altitudes ainsi que leur dynamique, ces évènements portent des noms différents, i.e. sprites, blue-jets, elves, etc. Ces phénomènes sont engendrés par des émissions d’électrons énergétiques ainsi que par des rayonnements gamma et ondes électromagnétiques, qui s’échappent au-delà de l’atmosphère terrestre, i.e. dans l’ionosphère et la magnétosphère. Alors, un satellite mis en orbite dans l’ionosphère terrestre et équipé avec un ensemble d’instruments performants et complémentaires est un outil utile et bien adapté pour observer, analyser et comprendre ces phénomènes, les mécanismes et les sources de leurs déclenchements. Le satellite TARANIS sera mis en orbite quasi-polaire, héliosynchrone, circulaire à 700 km. Huit instruments font partie de la Charge Utile (CU) du satellite. Parmi ces instruments sont les photomètres et cameras, détecteurs d’électrons et gammas, instruments de mesure du champ électrique et magnétique, ainsi que du plasma local. Ces instruments ont été développés par les laboratoires du CNRS (LATMOS, LPC2E...

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mardi 07 juillet 2020

Juillet 2020 - Lancement du rover Persev…

Juillet 2020 - Lancement du rover Perseverance - Mission MARS 2020

Juillet 2020 - Lancement du rover Perseverance - Mission MARS 2020  La mission de la NASA « Mars 2020 » s’apprête à partir de Cape Canaveral en Floride avec à son bord le rover « Perseverance » et l’instrument franco-américain SuperCam à destination de la planète rouge. Le lancement par une fusée Atlas V, prévu entre le 30 juillet et le 15 août prochain, a connu une série de reports pour permettre à la NASA de venir à bout de quelques avaries mineures autour du lanceur. Perseverance explorera des environnements anciens de la planète Mars afin de déchiffrer son histoire géologique et mieux caractériser son habitabilité passée. Il recherchera des traces de vie ancienne en détectant des bio-signatures éventuelles. Sa mission est aussi de préparer l’exploration humaine de Mars. Le rover est également conçu pour collecter des échantillons qui seront récupérés et rapportés sur Terre grâce aux missions conjointes des États-Unis et de l’Europe prévues pour un retour des échantillons d’ici une dizaine d’années (MSR, Mars Sample Return). Perseverance porte sept instruments ainsi qu’un système de prélèvement et de conditionnement d’échantillons. Il déposera aussi un petit drone, Ingenuity, à la surface de Mars. La contribution française concerne l’instrument SuperCam, version améliorée de ChemCam qui opère à bord du rover Curiosity de la NASA. SuperCam étudiera la chimie et la minéralogie des roches et des sols de Mars, ainsi que la composition de son atmosphère. SuperCam est le « couteau suisse » des scientifiques de la mission. Il effectue cinq types d’analyse différents : une mesure de composition chimique élémentaire, deux mesures moléculaires (la façon dont les atomes sont liés entre eux, et l’arrangement des molécules au sein des minéraux), un imageur pour photographier les cibles qui sont analysées et enfin un microphone. SuperCam emporte de nombreux sous-systèmes complexes, dont un laser de puissance...

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jeudi 30 avril 2020

Une nouvelle comète nommée SWAN

Une nouvelle comète nommée SWAN

29 Avril 2020 Une nouvelle comète nommée SWAN d'après l’instrument spatial franco-finlandais du LATMOS à bord de SOHO. Une nouvelle comète a été découverte par un astronome amateur en Australie, Michael Mattiazzo, sans même regarder le ciel ! Il a utilisé à la place des cartes du ciel en ultraviolet publiées sur le web. Ces cartes, dédiées à la découverte de nouvelles comètes, sont collectées chaque jour par l'instrument spatial SWAN (responsabilité du LATMOS) à bord du vaisseau spatial ESA-NASA SOHO. Le nom officiel de la comète est C2020 F4 (SWAN). Michael Combi, de l'université du Michigan et expert en comètes dans l'équipe SWAN, déclare qu'au 15 avril, cette comète SWAN dégazait environ 1,3 tonne de vapeur d’eau par seconde. "C'est déjà trois fois plus que la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko à son meilleur, lorsqu'elle a été visitée par la mission Rosetta de l'ESA en 2015-2016", déclare Jean-Loup Bertaux, investigateur principal (PI) initial et proposant de l'instrument SWAN.   L'objectif principal de SWAN (Solar Wind ANisotropies) est de surveiller le flux du vent solaire à toutes les latitudes par télédétection. En fait, le système solaire est traversé en permanence par un flot interstellaire d’atomes d'hydrogène. Ces atomes H sont éclairés par le soleil dans la longueur d’onde spécifique des atomes H dans l’UV lointain à 121.6 nm, la raie Lyman-alpha, et ré-émettent le même rayonnement dont SWAN dresse quotidiennement la carte complète sur la voûte céleste.  Mais ils sont aussi détruits  par les ions du vent solaire, de sorte que l’image du ciel que SWAN enregistre, reflète la distribution spatiale du vent solaire. On peut donc « inverser » les cartes du ciel pour en déterminer la variation spatiale. Quant aux comètes, lorsqu'elles s'approchent du soleil, elles dégazent des molécules de vapeur d'eau H2O, qui se dissocient en atomes H et en radical OH (hydroxyle). Il se forme donc un nuage d'hydrogène...

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lundi 06 avril 2020

Covid 19 : réouverture exceptionnelle d…

Covid 19 : réouverture exceptionnelle du Fablab à l'OVSQ

Covid 19 : réouverture exceptionnelle du Fablab à l'OVSQ pour la production de masques Samedi 04 avril 2020 A titre exceptionnel, le laboratoire de fabrication 3D (FabLab) de l'OVSQ a réouvert depuis le 30 mars dernier pour permettre la production de masques à visière sur le site par les équipes de l'OVSQ et du LATMOS. Le design est très simple, chaque masque comporte 3 pièces, un serre-tête fabriqué sur imprimante 3D en ABS, un élastique pour la tenue du serre-tête, et une feuille transparente format A4 percée pour venir s'accrocher au serre-tête. Après un prototypage réussi le 30 mars, la production sur nos imprimantes 3D a commencé à une cadence d'environ 12 masques par jour depuis le mercredi 31 mars. A ce jour (samedi 4/04), une première distribution d'environ 40 masques a été faite auprès d'un hôpital de ST-Quentin et de 3 EHPAD (2 sur St-Quentin et une en Essonne). Aussi modeste soit-il, aucun effort ne doit être négligé compte tenu  du besoin de protection des personnes fragiles et des intervenants auprès des malades.  

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jeudi 02 avril 2020

Wind measurements by ESA Aeolus space-bo…

Wind measurements by ESA Aeolus space-borne Doppler lidar

Wind measurements by ESA Aeolus space-borne Doppler lidarare validated by its ground-based predecessor  Laser beams of the OHP Doppler wind lidar (north, east and zenith lines-of-sight),10-minute camera exposure time. Photo by S. Khaykin          Pioneering lidar measurements of wind profile in the middle atmosphere were conducted in Observatoire de Haute-Provence (OHP) by Chanin et al. (1988) using double-edge interferometry. Further improvements of this technique have fostered European Space Agency to face the challenge of developing a space-based Aeolus wind lidar, which was built by Airbus and successfully put into sun-synchronous orbit in August 2018. This frontier space mission based on cutting-edge technologies has a unique capacity of global wind profiling up to 24 km altitude using both particulate and molecular returns, which is not possible with any techniques rather than HSRL (High Spectral Resolution Lidar). The validation of Aeolus wind measurements is currently underway and makes use of various measurement techniques. The OHP wind lidar has recently underwent a major upgrade and now actively contributes to the Aeolus cal/val programme. An article by Khaykin et al. (2020) published in the journal of Atmospheric Measurement Technics provides the first results of Aeolus validation using OHP wind lidar, the predecessor of Aeolus. A remarkable agreement between the ground-based and satellite measurements of wind demonstrates a high level of maturity of this technique that Airbus and LATMOS have shared. Aeolus data are now operationally assimilated by the Integrated Forecast System of ECMWF, which leads to an important improvement of the weather forecast skills (ESA, 2020). At the same time, the global-coverage wind profiling enables new studied of atmospheric dynamics. ESA Aeolus mission has opened new horizons and LATMOS will continue to work actively on this unique data to help paving the way to future fleet of operational wind lidars in space. In Europe, the coordination...

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mercredi 25 mars 2020

COVID-19 : Don de matériel aux établis…

COVID-19 : Don de matériel aux établissements de santé de la région

COVID-19 : Don de matériel de protection à l'hôpital privé d'Antony et à Médecins du Monde lundi 23 mars 2020 L'OVSQ et le LATMOS se mobilisent contre le coronavirus et donnent à l’hopital privé d'Antony et à Médecins du Monde son stock de quelques 2000 masques et autant de paires de gants à usage unique, ainsi que des blouses jetables, charlottes, sur-chausses, lingettes et essuie-mains, éthanol entrant dans la préparation des gels hydroalcooliques. Ce matériel provient essentiellement des activités en salles propres de la PIT, utilisé dans le cadre d’intégration d’instruments scientifiques pour les missions spatiales. Il provient également des laboratoires d'expérimentation du LATMOS. La collecte, le colisage et l'envoi de ces matériels a été effectué lundi 23 mars grace à l'intervention des collègues de l'OVSQ et du LATMOS. A noter que cette action de solidarité à été menée en collaboration avec nos collègues du LESIA à Meudon. Merci à eux. Et que cela nous encourage à participer au mieux à l'effort nécessaire de soutien aux personnels soignants.  

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jeudi 05 mars 2020

Soutenez le projet nano-sat !

Soutenez le projet nano-sat !

Caractérisé par sa toute petite taille le nano satellite a la particularité d'offrir d'immenses possibilités. Pour le LATMOS qui maîtrise les projets d'envergure lancés par les agences spatiales internationales c'est un nouveau défi à relever avec UVSQ-SAT. Concentrer tout le savoir faire et inover dans un cube de quelques centimètres qui pourrait révolutionner la recherche spatiale. La fondation UVSQ vous permet de soutenir le LATMOS qui agrège de jeunes chercheurs et des étudiants dans cette nouvelle aventure en effectuant un don ici : https://www.fondation.uvsq.fr/don-labo-latmos/ Et pour en savoir plus c'est là : https://www.fondation.uvsq.fr/2020/02/20/latmos-uvsq-sat/  

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lundi 02 mars 2020

 Les données du satellite franco-chino…

 Les données du satellite franco-chinois CFOSAT sont désormais disponibles

Les données du satellite franco-chinois CFOSAT sont désormais disponibles L'ouverture des données de la mission spatiale CFOSAT (voir communiqué de presse) souligne l'investissement et la réussite de 15 années de recherche et coordination scientifique au LATMOS sur cette mission spatiale originale. Celle-ci permet désormais de mesurer à partir d'observations dur radar SWIM, les propriétés spectrales de vagues à l'échelle globale (hauteur, direction, longueur d'onde des vagues). Ces données vont désormais pouvoir être utilisées par une large communauté pour mieux comprendre ou modéliser l'hydrodynamique des vagues, l'évolution spatio-temporelle de l' état de la mer, et nourrir les recherches sur les interactions océan/atmosphère. lien vers la page de l'INSU   Communiqué de presse du CNES du 19 février 2020 : "Le 29 octobre 2018 était lancé, par la Chine, le satellite franco-chinois CFOSat depuis le désert de Gobi en Mongolie intérieure. Cette première mission scientifique franco-chinoise, dédiée à la mesure du vent et des vagues sur l’ensemble des océans, a donc fêté récemment sa première année en orbite. Ses nouvelles observations sont désormais accessibles à l’ensemble de la communauté scientifique pour l’étude de la surface océanique.Développé conjointement par le CNES et la China National Space Administration (CNSA), le satellite embarque deux instruments radar innovants : SWIM (Surface Waves Investigation and Monitoring), conçu et développé par la France avec la société Thales Alenia Space, qui permet d’estimer la longueur, la hauteur et la direction des vagues, et SCAT (wind SCATterometer), sous responsabilité chinoise, qui mesure l’intensité et la direction des vents à la surface des océans. Les Français effectuent la programmation et la surveillance de l’instrument SWIM depuis leur centre de mission au CNES, à Toulouse, tandis que les Chinois assurent celle de SCAT depuis la Chine.La mission CFOSat a été conçue pour répondre au besoin d’amélioration des connaissances sur les caractéristiques de la surface océanique (vent et...

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lundi 02 décembre 2019

Portrait : Sarah Safieddine

Etre ou avoir une bonne étoile ? Lorsqu’on écoute Sarah mentionner la chance qu’elle a eue à tel ou tel moment de sa vie, on se dit qu’elle a sans doute une bonne étoile. Lorsqu’on entend son énergie et son implication, on comprend que son travail compte pour beaucoup dans ses succès. Elle est libanaise, naît à Beyrouth et y grandit. Dès toute petite elle apprend le français et l’anglais. Elle suit une scolarité sans heurts et pratique également des activités sportives et musicales, mais c’est la voix de la raison et le pragmatisme auquel l’invitent ses parents qui la font privilégier les sciences. Elle entre à l’université américaine de Beyrouth où elle obtient une licence de physique. L’image du physicien qui mène ses expériences dans un laboratoire remplit d’instruments séduit depuis toujours cette jeune femme. Elle poursuit par un Master qui est peut-être son premier pas vers le Latmos puisqu’elle s’inscrit dans une spécialité en sciences de l’environnement, s’intéressant à l’étude de la qualité de l’air. A son terme c’est sans se poser de question qu’elle envoie une candidature spontanée à Cathy Clerbaux lui présentant son projet de thèse. Est-ce l’audace dont elle fait preuve qui lui permet, invitée à Paris, de décrocher un entretien ? Est-ce l’intelligence de son approche qui vient parfaitement s’accorder avec le projet IASI pour un sujet de thèse ? Ou est-ce la simplicité de cette jeune femme humble qui sait occuper sa place avec justesse qui séduit Cathy ? Sarah ne le précise pas. Elle est retenue et vient s’installer en France. Elle se souvient avec nostalgie de ses années de thèse au LATMOS, de l’ambiance internationale qui régnait sur le campus de Jussieu où elle a noué des amitiés qui comptent encore pour elle aujourd’hui. « Nous nous retrouvions le vendredi soir au bar l’Inévitable entre thésards et post-doctorants ». Elle aborde son parcours d’après...

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lundi 02 décembre 2019

Faire la lumière sur les aérosols arct…

Faire la lumière sur les aérosols arctiques en hiver : mesures sur le terrain en Alaska La formation d'aérosols secondaires (sulfate, nitrate, organiques) dans les conditions froides, sombres, de l’Arctique en hiver et au début du printemps printanières est très mal comprise. Le rôle de la dynamique de la couche limite arctique qui retient les aérosols près de la surface durant des conditions stables n'est pas clair non plus. Ces lacunes dans nos connaissances nous empêchent de simuler correctement les aérosols dans la brume sèche de l'Arctique et dans l'air sous l'influence de la pollution locale, comme la combustion du bois et des combustibles fossiles, et leurs impacts sur la composition atmosphérique et le climat. Pour s'attaquer à ces problèmes, une importante campagne internationale de mesures est prévue pour l'hiver 2021 à Fairbanks, en Alaska, dans le cadre du projet ALPACA (Alaskan Layered Pollution and Arctic Chemical Analysis, https://alpaca.community.uaf.edu/) développé dans le cadre de l'initiative internationale IGAC/IASC PACES (Air Pollution in the Arctic : Climate, Environment and Societies), http://pacesproject.org/   Pour préparer 2021, des laboratoires français de recherche (LATMOS, LPC2E, LA, IGE, LCE, ISTeP) et l'Institut Géophysique de l'Université Alaska Fairbanks (UAF) participent à une pré-campagne à Fairbanks en novembre-décembre 2019. L'accent est mis sur la mise à l'essai d’instruments dans les conditions hivernales rigoureuses et sur certaines mesures préliminaires des sources et des distributions d'aérosols pendant l'hiver arctique, une période de l'année où les données sont très limitées. La campagne est menée avec le soutien du programme LEFE (Les Enveloppes Fluides et l'Environnement) du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), de l'Institut Polaire Français Paul-Emile Victor (IPEV) et de l'UAF. Groupes participants : LATMOS: Kathy Law, Francois Ravetta, Slimane Bekki, Jean-Christophe Raut, Richard Wilson, Cristelle Gailteau-Fischbach, Lefteris Ioannidis, Julia Maillard, Sarah Albertin (joint IGE); IGE: Joel Savarino, Nicolas Caillon; LPC2E: Tjarda Roberts;...

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mardi 19 novembre 2019

Première carte géomorphologique global…

Première carte géomorphologique globale de la surface de Titan

A partir des données collectées pendant plus de 13 ans par la sonde Cassini, une équipe de chercheurs dont fait partie Alice Le Gall, enseignante chercheuse du Latmos, a pu dresser une carte globale des terrains géologiques de Titan (dunes, lacs, montagnes, plaines...). Pour en savoir plus vous pouvez lire les articles dont les liens suivent ou consulter le communiqué de presse de la NASA, lien ci-dessous également. https://www.clubic.com/mag/sciences/conquete-spatiale/actualite-876504-titan-dunes-lacs-avez.html https://www.nouvelobs.com/sciences/20191118.AFP8920/titan-un-monde-de-plaines-de-montagnes-et-de-lacs.html https://www.jpl.nasa.gov/news/news.php?feature=7542  

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mercredi 06 novembre 2019

Portrait : Xavier Arrateig

Portrait : Xavier Arrateig

Un écho se fait entendre en Xavier depuis son plus jeune âge « tu ne peux pas comprendre », comme un frein à son désir d’être et de connaître par lequel il n’est pas prêt à se faire arrêter. De ces mots qui limitent naît au contraire la nécessité de trouver d’autres solutions pour accéder à un savoir dont il a besoin, presque viscéralement, en tout cas constamment et sans délai.Il grandit en région parisienne et obtient un bac scientifique car c’est la voie qui ouvre le plus grand nombre de choix y compris le sien : devenir psychologue. Ce garçon facétieux se sent déjà mille facettes, est-ce cela qui lui donne envie d’aider les autres à ordonner les leurs ?L’avenir ne le dira pas car une conseillère le dissuade en quelques mots « avec les résultats que vous avez je m’en voudrais que vous n’intégriez pas une école d’ingénieur ».Xavier ne dira pas non plus pourquoi à ce moment-là il écoute cette personne-là.Il entre à l’UTT de Troyes avec prépa intégrée.L’un des avantages certains est de ne pas avoir la responsabilité de ce choix.« Je m’étais dit que je gardais un large éventail de possibilités en allant là-bas »En effet de cette sélection naît une ouverture, son intérêt redouble pour les sciences jusqu’au moment où il devient à nouveau incontournable d’opter, pour la physique dans son cas.Se produit alors à nouveau un effet de rebond, aussi immédiat que dans son humour, aussi vrai que dans le proverbe italien « quando si chiude una porta si apre sempre un portone” (quand une porte se ferme un portail s'ouvre). Puisqu’il se spécialise, il élargit son nouvel espace de jeu et s’engage dans un Master « optique et nanotechnologies » qui, outre le chemin qu’il ouvre vers une thèse, est aussi l’une des voies pour enseigner et transmettre.En fin d’étude il débute un stage...

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mercredi 06 novembre 2019

Valoriser les données de la recherches …

Valoriser les données de la recherches : RV le 20/01/20 !

L'OPIDoR Tour sera au LATMOS/OVSQ le 20 janvier 2020 matin, Soyez au rendez-vous ! Les équipes de l'INIST viennent à votre rencontre pour vous présenter les services et outils OPIDoR, et pour répondre aux questions que vous vous posez sur la gestion et la valorisation des données de la recherche. Cet évènement s'organisera en 2 temps : - Première partie (1h30) : présentation des outils et services OPIDor pour optimiser le partage et l'interopérabilité des données de la recherche - Seconde partie (1h30) : Atelier coopératif sur la gestion et le partage des données de recherche Vous trouverez le programme détaillé dans le flyer ci-joint ou ici https://tour.opidor.fr/programme/ NB :L'inscription à cet évènement est gratuite mais obligatoire afin de préparer au mieux la logistique de cette 1/2 journée : https://tour.opidor.fr/paris-latmos/ Lieu du RDV: amphi Gérard Mégie, LATMOS/OVSQ, 11 Boulevard d'Alembert, 78280 Guyancourt Date : 20 janvier de 9h30 à 13h. En savoir plus ... L'OPIDoR Tour s'inscrit dans le cadre de la politique science ouverte de l'ANR notamment sur le volet données de la recherche. En effet, l'Agence demandera l'élaboration d'un plan de gestion des données pour tous les projets financés dans les 6 mois qui suivent le démarrage du projet et ce à partir de l'édition 2019. Un Plan de gestion des données (PGD) ou Data Management Plan (DMP) est un document évolutif décrivant la collecte, le traitement, la documentation, le stockage, l'archivage, la conservation et le partage des données tout au long de leur cycle de vie dans le cadre d'un projet de recherche. L'ANR a sollicité le Comité pour la science ouverte (CoSO) pour bénéficier de recommandations dans la mise en place de ce plan de gestion des données qui est en cours d'implémentation dans l'outil DMP OPIDoR opéré par l'Inist CNRS. L'OPIDoR Tour fait suite à l'ANR Tour...

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vendredi 04 octobre 2019

Présentation d'une mission : film BEPI-…

Présentation d'une mission : film BEPI-COLOMBO

L'IAS, le LATMOS et le LESIA ont soutenu l'évènement Face à l'Univers de la Délégation de Gif-sur-Yvette dans le cadre des 80 ans du CNRS, notamment en participant à la réalisation de courts films. L'objectif de l'Institut d'Astrophysique Spatiale situé à Orsay (91), du Laboratoire ATMosphère et Observations Spatiales situé à Guyancourt (78) et Paris (75) ainsi que du Laboratoire d'Etudes Spatiales et d'Instrumentation en Astrophysique (92) était de montrer une partie des technologies développées et mises en oeuvre sur le territoire francilien. Leurs collaborations sont abordées dans trois missions et mettent en évidence la place qu'ils occupent dans la recherche spatiale française. Ici BEPI-COLOMBO pour laquelle le LATMOS a été porteur de projet de l'instrument PHEBUS : https://www.youtube.com/watch?v=s2Mugwv5VsM  

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vendredi 13 septembre 2019

Evolution du monoxyde de carbone par IAS…

Evolution du monoxyde de carbone par IASI suite aux incendies

Des feux d'une rare intensité ont sévi cet été en Sibérie et en Amazonie. Sur cette animation, on peut suivre au fil des jours les panaches de monoxyde de carbone (CO) émis lors de la combustion de biomasse et transportés par les vents. Ceci est possible grâce aux mesures des instruments IASI, qui volent à bord des satellites Metop. En comparant les cartes de l'été 2019 avec celles de l'année 2018, on constate l'ampleur exceptionnelle de ces feux et leur impact sur la qualité de l'air environnante. Contact: Cathy Clerbaux et Maya George ('cathy.clerbaux@latmos.ipsl.fr',this)" rel="noreferrer">cathy.clerbaux@latmos.ipsl.fr, 'maya.george@latmos.ipsl.fr',this)" rel="noreferrer">maya.george@latmos.ipsl.fr)

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