Lancement imminent (29 octobre 2018) de la mission spatiale franco-chinoise CFOSAT pour l'observation de la surface des océans.

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La mission spatiale CFOSAT (China France Oceanography SATellite) a été conçue pour répondre au besoin d’amélioration des connaissances concernant les caractéristiques de la surface océanique (vent, vagues), et leurs impacts sur les échanges entre l’atmosphère et l’océan qui jouent un rôle majeur dans le système climatique. Elle permettra par exemple d’étudier des aspects mal connus du rôle des vagues sur les basses couches de l’atmosphère, sur l’océan superficiel, et sur la glace de mer en zone polaire. De manière complémentaire aux autres observations spatiales actuelles, CFOSAT permettra de fournir des observations cruciales pour la prévision atmosphérique, la prévision de l’état de la mer, et la modélisation numérique du système couplé océan-atmosphère. Elle apportera également une description précise des conditions de vagues en haute mer qui conditionnent l’impact des vagues sur l’évolution des zones littorales.

CFOSAT est une mission originale à plusieurs titres. En premier lieu, il s’agit de la première coopération pour une mission spatiale conjointe entre la France et la Chine, qui ont uni leurs compétences et moyens pour développer et mettre en oeuvre de nouveaux concepts de mesure depuis l’espace. Ainsi, le satellite embarque deux instruments radar fonctionnant autour de 2 cm de longueur d’onde, l’un dédié à la mesure du vent (SCAT conçu et développé en Chine), l’autre (SWIM, conçu et développé en France), dédié à la mesure des propriétés détaillées des vagues (hauteur, longueurs d’onde et directions de propagation dominantes). C’est la première fois qu’une mission spatiale est entièrement dédiée à la mesure globale et simultanée du vent et des vagues à la surface de l’océan. Par ailleurs chacun des deux instruments repose sur des concepts nouveaux, jamais mis en œuvre depuis l’espace. En effet grâce à leur géométrie illuminant la surface sur 360° par un balayage autour de l’axe vertical, et pointant depuis le nadir jusqu’à des angles d’incidence de 50° environ, l’observation combinée par SWIM et SCAT apportera des informations dans une diversité de géométrie de mesure qui permettra d’extraire les paramètres d’intérêt sur un large domaine.

Le satellite, de construction chinoise, a été (sera lancé) par une fusée Longue-Marche II depuis la Chine. Après environ 1 mois de vérification de bon fonctionnement instrumental, la mission fournira des données aux scientifiques des laboratoires experts* qui les analyseront pour les valider. Au bout de six à sept mois, les données seront accessibles à la communauté scientifique.

La mission est financée conjointement par les agences spatiales française et chinoise (CNES et la CNSA). L’instrument SWIM a été réalisé sous maîtrise d’oeuvre CNES par Thales Alenia Space, l’instrument SCAT a été réalisé sous maitrise d’oeuvre CNSA par un laboratoire chinois (NSSC) . Le satellite est de réalisation chinoise (DFH). Les données, transmises depuis le satellite vers deux stations de réception françaises de haute latitude, et par trois stations de réception chinoises, sont traitées et distribuées d’une part par le CNES et d’autre part par l‘agence d’océanographie spatiale NSOAS. Le segment sol français (stations de réception et centre de traitement des données) a été conçu pour permettre une diffusion des données dans les trois heures suivant leur acquisition.

La communauté scientifique française est fortement impliquée dans la mission : les laboratoires LATMOS et le LOPS sont à l’origine du concept de l’instrument SWIM et développent des travaux de recherche qui utiliseront les observations (surface océanique, interactions océan/atmosphère, événements extrêmes,..). Ils sont fortement impliqués, ainsi que Meteo-France, dans la préparation à l’utilisation des données : concepts d’analyse des observations permettant de transformer les signaux radar en paramètres de la surface océanique, validation des données, préparation à l’utilisation des données pour la modélisation numérique (assimilation). Ces équipes s’appuient également sur des collaborations étroites avec des partenaires industriels spécialistes dans le traitement ou la validation de données spatiales tels que ACRI-ST, CLS, et Ocean data lab. L’intérêt international pour cette mission s’est manifesté récemment par la vingtaine de propositions reçues par le CNES en réponse un appel international à contribution scientifique, pour l’utilisation des données dès les premiers mois après le lancement. Nul doute que la qualité et la nouveauté des données permettra d’élargir ce cercle d’utilisateurs dès la fin de la phase de validation.

* les laboratoires experts français sont : le LATMOS, le LOPS, et le Département Marine et Océanographie de Météo-France.

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Tuesday 27 February 2024

3 postes d’enseignant-chercheur sont o…

3 postes d’enseignant-chercheur sont ouverts à l’UVSQ et au LATMOS

3 postes d’enseignant-chercheur sont ouverts à l’UVSQ et au LATMOS    Ci dessous les liens qui renvoient aux fiches de poste galaxie: Un poste Maître de Conférences, section 37-61, cycle de l'eau et apprentissage statistique, OVSQ/ DSP / LATMOS Un poste Maître de Conférences, section 61-63,  IUT Vélizy – LATMOS Un poste Professeur des Universités, section 34, Professeur en instrumentation spatiale pour l’exploration du système solaire, ISTY - LATMOS

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Thursday 22 February 2024

UVSQ-Sat fête son troisième anniversai…

UVSQ-Sat fête son troisième anniversaire en orbite

UVSQ-Sat fête son troisième anniversaire en orbite Le 24 janvier 2021, une fusée Falcon 9 était lancée avec succès par SpaceX depuis Cap Canaveral, en Floride. Sous la coiffe du lanceur, 143 satellites dont Uvsq-Sat, le premier nanosatellite français dédié à l’observation de variables climatiques essentielles, entièrement conçu au LATMOS (CNRS/Sorbonne Université/UVSQ) *. UVSQ-SAT, toujours pleinement opérationnel, fête son troisième anniversaire. https://www.sorbonne-universite.fr/presse/uvsq-sat-fete-son-troisieme-anniversaire-en-orbite   Contact : Mustapha Meftah

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Wednesday 06 December 2023

M-MATISSE sélectionné pour une Phase A…

M-MATISSE sélectionné pour une Phase A par l’Agence Spatiale Européenne

En décembre 2021, l’ESA a lancé un appel à propositions pour la prochaine mission de classe M, dont le lancement est prévu au milieu des années 2030.  Après un long processus d’évaluation scientifique et technique, et l’élaboration d’un concept de mission préliminaire, le projet de mission M-MATISSE fait partie des trois concepts sélectionnés par l’Agence Spatiale Européenne pour une Phase A (étude détaillée). Le concept de mission M-MATISSE (pour Mars - Magnetosphere ATmosphere Ionosphere and Space-weather SciencE) consiste en deux satellites observant simultanément Mars à partir de deux positions spatiales différentes. En particulier, M-Matisse mettrait en lumière la façon dont le vent solaire influence l’atmosphère, l’ionosphère et la magnétosphère de Mars. La mission vise à étudier l’impact de ces interactions sur la basse atmosphère et la surface de Mars, aspect clé pour comprendre l’habitabilité de la planète rouge, ainsi que l’évolution de son atmosphère et de son climat. https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Final_three_for_ESA_s_next_medium_science_mission Ce concept de mission est porté par Beatriz Sanchez-Cano (Université de Leceister, Grande Bretagne) et François Leblanc du LATMOS. L’équipe scientifique et technique des différents instruments proposé sur M-MATISSE implique de nombreux chercheurs du LATMOS, avec une contribution sur un instrument ion-neutre de basse énergie de nouvelle génération (M-INEA) et des modèles de simulation de l’environnement Martien. Figure : Les deux satellites Henri et Marguerite évoluant dans l’environnement martien modélisé par les modèles de simulation EGM et LatHyS développés au LATMOS. La densité électronique est représentée dans trois plans de coupes. Crédit : CNES / CDPP / Inetum / LATMOS  Contacts : Francois Leblanc (Francois.Leblanc@latmos.ipsl.fr) , Ronan Modolo (ronan.modolo@latmos.ipsl.fr)

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Thursday 28 September 2023

"Tout comprendre (ou presque) sur l…

"Tout comprendre (ou presque) sur le climat"

 "Tout comprendre (ou presque) sur le climat" Le livre "Tout savoir ou presque sur le climat", paru recemment (avec plus de 50 000 exemplaires déja vendus), aux éditions CNRS Éditions, reçoit le prix de la médiation scientifique du CNRS.  https://lejournal.cnrs.fr/articles/la-mediation-scientifique-a-lhonneur  Plusieurs scientifiques du LATMOS ont contribué à l'écriture de ce livre (Solène Turquety, Sophie Godin Beekmann) dans un chapitre sur les mégafeux. Contacts : sophie.godin-beekmann@cnrs.fr ; solene.turquety@latmos.ipsl.fr

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Wednesday 14 June 2023

La parution de l'ouvrage : ''Principes d…

La parution de l'ouvrage : ''Principes de la télédétection''

Aujourd'hui est paru le livre d'enseignement de la télédétection spatiale pour l'observation de la Terre, co-écrit par un groupe de 6 enseignantes-chercheuses du LATMOS et du LMD. Pour en savoir plus, suivez le lien : https://www.dunod.com/sciences-techniques/principes-teledetection-applications-observation-terre-et-son-climat Contact : Hélène Brogniez (helene.brogniez@latmos.ipsl.fr)  

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Tuesday 11 April 2023

Le prix Ciel & Espace pour ''Les Mon…

Le prix Ciel & Espace pour ''Les Mondes de Saturne''

Le prix Ciel & Espace du livre d'astronomie revient cette année à Alice Le Gall, Sandrine Guerlet, Sandrine Vinatier et Sébastien Charnoz pour "Les mondes de Saturne". Félicitations !   Plus de détails ici : https://www.cieletespace.fr/actualites/prix-ciel-espace-du-livre-d-astronomie-2023-voici-nos-laureats      

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Tuesday 11 April 2023

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Tuesday 11 April 2023

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Wednesday 06 October 2021

Premier survol de Mercure par la mission…

Premier survol de Mercure par la mission Bepi-Colombo

Premier survol de Mercure par la mission Bepi-Colombo Dans la nuit du 1er au 2 Octobre 2021, la sonde BepiColombo (mission conjointe de l’ESA et de la JAXA) a effectué son premier survol de la planète Mercure. Ce survol est le premier d’une série de 6 avant la mise en orbite autour de Mercure en décembre 2025. Le point le plus proche a été atteint le 1er Octobre à 23:34 à une altitude de 195 km au-dessus de la surface de Mercure. La trajectoire de la sonde est indiquée par la courbe bleue de la Figure 1. Figure 1 : Trajectoire de la sonde en bleu, avec le passage dans l’ombre de la planète en noir.   A bord de la sonde, le spectromètre ultraviolet PHEBUS développé au LATMOS en collaboration avec l’IKI (Moscou) et l’Université de Tokyo et avec un soutien du CNES, a pu observer pendant 1 heure durant la traversée de l’exosphère de Mercure, en passant à travers l’ombre de la planète (arc noir dans la Figure 1) puis du côté éclairé. Plusieurs émissions de l’exosphère ont été détectées, principalement une raie du calcium à 422 nm et une raie de l’hydrogène à 121.6 nm dans l’ultraviolet.   Figure 2 : Intensité du signal mesuré par PHEBUS dans l’exosphère de Mercure,en bleu le calcium à 422 nm et en orange l’hydrogène à 121.6 nm.La zone hachurée indique la traversée de l’ombre de la planète. Le trait vert représente la distance au centre de Mercure (minimum = 1.08 rayon de Mercure)                                                      Contact : Eric Quemerais

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Monday 28 June 2021

C2OMODO : Une contribution française po…

C2OMODO : Une contribution française pour l’observation de la Terre

Schéma d'un convoi de satellites transportant des instruments micro-ondes passifs et fournissant la carte horizontale. La carte révèle l'intensité du mouvement ascendant dans le nuage associé à l'eau condensée et obtenue à partir des différences temporelles de la température de brillance (en Kelvin) mesurée à 183GHz. La section verticale est la concentration verticalement résolue des hydrométéores (réflectivité) telle que fournie par un radar (dans le cas présent, le radar CloudSat). Les calculs sont été obtenus à partir de simulations du modèle AROME de Météo-France    C2OMODO : Une contribution française au prochain observatoire de la NASA pour l’observation de la Terre En Mai 2021 la NASA a annoncé son prochain programme pour l’observation de la Terre, prévu à l’horizon 2027-2028. Ce programme comporte un volet dédié à l’atmosphère, connu actuellement sous le nom « ACCP » pour « Aerosols, Clouds, Convection, Precipitation », qui combinera une constellation de satellites embarquants des instruments actifs et passifs (lidars, radars, radiomètres, polarimètres, stéréocaméras) à la pointe, avec une stratégie sub-orbitale mettant à profit les réseaux d’observation de l’atmosphère sols et aéroportés. La France a proposé de contribuer à cet observatoire ACCP notamment à travers le projet C2OMODO ("Convective Core Observations trOugh Microwave Derivatives in the trOpics"), proposition qui a été retenue pour la préphase A. Il s’agit de fournir un tandem de radiomètres microondes passifs qui seront embarqués sur deux satellites volant sur une orbite inclinée. Ces instruments fourniront des mesures d’un type nouveau et permettront de caractériser les systèmes convectifs avec une précision inégalée, grâce également à la synergie des différentes instruments du programme. Cette contribution bénéficie de l’expertise du CNES et d’Airbus à travers les instruments SAPHIR (mission Megha-Tropiques, CNES-ISRO en opérations depuis 2011) et le duo MWS-ICI (programme MetOp-SG, CNES-EUMETSAT-ESA-DLR, prévu pour 2023). Le projet est piloté par le CNES, tandis que sa responsabilité scientifique...

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Tuesday 15 June 2021

Feu vert de l’ESA pour la mission EnVi…

Feu vert de l’ESA pour la mission EnVision

ENVISION : écoutez Emmanuel Marcq et Alice Le Gall en direct sur France Inter dans ''La Terre au Carré''  le mardi 22 juin 2021 de 14h à 15h Image d'artiste de la mission EnVision en orbite basse autour de la planète Vénus, Crédits: Observatoire de Paris / VR2Planets.   C’est officiel. Le 10 juin 2021, le comité des programmes de l’ESA a sélectionné la mission EnVision, inaugurant après les annonces de la NASA le 2 juin, près de deux décennies à venir d'exploration conjointe de notre voisine la planète Vénus. La phase de réalisation va ainsi pouvoir commencer, à la satisfaction des équipes scientifiques françaises étroitement impliquées dans la conception du projet, notamment au LATMOS. Située à 0,72 unités astronomiques du soleil, avec un rayon 0,95 fois celui de la Terre, Vénus est la planète qui aurait du ressembler le plus notre planète dans le système solaire. Cependant, à une période donnée de l'histoire il y a eu une bifurcation: La Terre a été continuellement habitable depuis près de 4 milliards d'années, mais Vénus est devenue la planète inhabitable que nous connaissons aujourd'hui. L'exploration de Vénus est donc indispensable pour comprendre les conditions de formation et d'évolution des planètes de masse terrestre, et l'évolution des conditions d'habitabilité et d'apparition de la vie. À cette fin, Vénus pose de nombreuses questions toujours sans réponses. Vénus avait-elle de l'eau liquide à sa surface, comment son atmosphère a-t-elle évolué au fil du temps, et quand et pourquoi l'effet de serre a-t-il atteint les caractéristiques extrêmes que nous connaissons aujourd'hui? Quels sont les propriétés d'échange entre la surface et l'atmosphère, quelles ont été les différents régimes d'activité volcanique et tectonique de Vénus au cours de son histoire géologique? La tectonique des plaques, peut-être épisodique, a-t-il été présente comme sur Terre, et quelles en ont été les conséquences sur...

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Wednesday 24 March 2021

Audrey Chatain lauréate du prix de thè…

Audrey Chatain lauréate du prix de thèse EPS 2021

Audrey Chatain lauréate du prix de thèse de la Société Européenne de Physique 2021 Audrey Chatain a obtenu le prix de thèse 2021 de la division plasma de la Société Européenne de Physique (EPS), pour ces travaux de thèse réalisés au LATMOS (supervisée par Nathalie Carrasco) et au LPP (supervisée par Olivier Guaitella). http://plasma.ciemat.es/eps/ Ce prix récompense chaque année jusqu’à quatre jeunes scientifiques des 38 pays Européens associés à l’EPS, en reconnaissance de résultats de recherche exceptionnels obtenus lors de leur thèse, dans le large domaine de la physique des plasmas. Les lauréats donneront une présentation orale de leur travail à la 47e Conférence de la Société Européenne de Physique sur la Physique des Plasmas. https://epsplasma2020.eu/ Lors de sa thèse, l’objectif d’Audrey a été de comprendre l’interaction entre les aérosols organiques et le plasma présents dans l’ionosphère de Titan, la plus grande lune de Saturne. Pour cela, elle a mis au point une nouvelle expérience permettant d’exposer des analogues d’aérosols de Titan (des tholins) à un plasma simulant la haute atmosphère de Titan : THETIS (THolins Evolution in Titan’s Ionosphere Simulation). Elle a mis en évidence des évolutions morphologiques et chimiques des grains au contact du plasma. Audrey a également analysé les données de la sonde de Langmuir de la mission Cassini, prises in situ dans l’ionosphère de Titan, et a montré l’existence de plusieurs populations d’électrons, dont une qui possiblement émise par les aérosols.

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Monday 22 March 2021

Cathy Clerbaux - Médaille d'argent CNRS…

Cathy Clerbaux - Médaille d'argent CNRS 2021

Cathy Clerbaux - Médaille d'argent CNRS 2021 Cathy Clerbaux et son équipe travaillent sur la surveillance de la composition de l'atmosphère sous l'influence des activités humaines, à partir de données satellite obtenues par la mission IASI (https://youtu.be/ge3FakAdggs) conçue par le CNES. Trois instruments IASI volent actuellement en orbite polaire sur les plates-formes météorologiques Metop. L'équipe IASI du LATMOS a mis au point les algorithmes d'analyse des spectres atmosphériques, obtenus de jour comme de nuit tout autour du globe. Ces chaînes de traitement des données permettent de mesurer une vingtaine de composés atmosphériques et de variables climatiques. Outre le suivi sur le long terme de la composition de l'atmosphère, les millions d'observations accumulées chaque jour rendent possible la surveillance des pics de pollution et de chaleur au-dessus des zones urbaines, du transport des panaches de fumée associés aux grands feux de biomasse, des émissions d'ammoniac associées à l'agriculture intensive (première cartographie effectuée depuis l'espace), ou encore de l'évolution de la couche d'ozone stratosphérique. IASI joue enfin un rôle opérationnel en émettant des alertes lors des éruptions volcaniques qui menacent la circulation aérienne ou les populations.  

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Tuesday 16 March 2021

SUMOS : une campagne de mesures radar a…

SUMOS : une campagne de mesures radar aéroporté menée en février 2021

SUMOS : SUrface Measurements for Oceanographic Satellites   Avion ATR42 F-HMTO opéré par Safire, ici au parking de l’aéroport de Quimper (Image Safire)   En appui à la validation des observations du satellite CFOSAT (China France Oceanography Satellite), lancé fin 2018, la campagne SUMOS a été organisée en février et mars 2021 avec le soutien du CNES et la participation de plusieurs équipes de recherche (du CNRS, de Météo-France, et de l’Ifremer). CFOSAT est la première mission spatiale entièrement dédiée à la mesure conjointe du vent et des vagues à la surface de tous les océans, et repose sur des concepts instrumentaux nouveaux, avec le radar SWIM (Surface Wave Investigation and Monitoring) pour la mesure des propriétés spectrales des vagues, et le diffusiomètre radar CSCAT pour la mesure du vent, les deux instruments fonctionnant en bande Ku (fréquence d’émission autour de 13.5 GHz). La campagne SUMOS a été réalisée dans le Golfe de Gascogne en février—mars 2021 dans le but de rassembler, in situ et par télédétection, un ensemble d'observations colocalisées du vent, des vagues et de paramètres associés (flux turbulents). L’exploitation des données recueillies permettra de poursuivre l’amélioration des méthodes d’inversion des données de la mission CFOSAT, de mieux identifier les performances et limites des paramètres fournis par CFOSAT, et de contribuer aux objectifs de la mission avec des études sur l'hydrodynamique des vagues et les relations vent/vagues/flux en conditions de forts états de mer. La campagne a de plus été mise à profit pour acquérir des données de diffusiométrie radar Doppler via le radar KaRADOC en bande Ka (fréquence d’émission autour de 35 GHz) développé dans le cadre du projet SKIM (Sea surface kinematics multiscale monitoring), pour étayer des concepts de missions satellites futures exploitant cette technique. La coordination scientifique de la campagne était assurée par Peter Sutherland (LOPS) et Danièle Hauser (LATMOS), avec un soutien...

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Friday 12 February 2021

Jeudi 18 Février : Atterrissage de Pers…

Jeudi 18 Février : Atterrissage de Perseverance sur Mars

 Jeudi 18 février 2021, un peu avant 22h00, le rover Perseverance se posera dans le cratère Jezero, un bassin d’impact de 45 kilomètres de diamètre, qu’une rivière a rempli d’eau liquide il y a 3,5 milliards d’années. Ce site pourrait avoir préservé des traces fossiles d’une forme de vie. Perseverance, le dernier véhicule mobile de la NASA, explorera cette région ancienne de Mars afin de déchiffrer son histoire géologique, caractériser son habitabilité passée et rechercher des traces d’une forme de vie. Au-delà de l’exploration in situ, le rover est conçu pour collecter des échantillons qui seront récupérés et rapportés sur Terre par deux missions conjointes des États-Unis et de l’Europe à l’horizon d’une dizaine d’années (programme MSR, Mars Sample Return). La mission de Perseverance est aussi de préparer l’exploration humaine de Mars. Le rover Perseverance emporte sept instruments, un système de prélèvement et de conditionnement d’échantillons et le petit drone «hélicoptère» Ingenuity. La France est co-responsable de l’instrument SUPERCAM, une version très améliorée de l’instrument ChemCam qui opère à bord du rover Curiosity sur Mars depuis août 2012.  Le LATMOS est un des laboratoires impliqués dans la conception de SUPERCAM conjointement avec un laboratoire américain (LANL) et un consortium de laboratoires français rattachés au CNRS et à ses partenaires, qui ont apporté leur expertise scientifique et contribué à la construction de SUPERCAM, principalement : l’IRAP (Toulouse), le LESIA (Meudon), le LAB (Bordeaux), l’OMP (Toulouse) et l’IAS (Orsay), ainsi que l’ISAE-SUPAERO (Toulouse) et le CNES. Le LATMOS, avec l’appui de ses tutelles (le CNRS, l’Université Saint-Quentin-en-Yvelines au sein de l’Université Paris-Saclay, Sorbonne Universités et le CNES) a développé une partie de l’électronique qui commandera un élément de SUPERCAM. Il s'agit du spectromètre infrarouge IRS, directement hérité de l’instrument SPICAM. Ce dernier survole déjà Mars depuis la fin 2004 à bord de Mars-Express et c’est le...

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Tuesday 26 January 2021

UVSQ-SAT : mise en orbite accomplie !

UVSQ-SAT : mise en orbite accomplie !

UVSQ-SAT : Succès de la mise en orbite Le dimanche 24 janvier 2021 Le 24 janvier 2021 à 16h, heure de Paris, SpaceX lance une fusée Falcon 9 avec pas moins de 143 satellites à bord, un record. Parmi eux, UVSQ-SAT le nanosatellite conçu au LATMOS. Largué en orbite basse à 16h50, son premier signal est capté par un radio amateur à 17h30. L'aventure continue. Vers 20h, dès son premier passage au-dessus de l'Observatoire de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (OVSQ) hébergeant le LATMOS, le signal du satellite UVSQ-SAT a été capté par les équipes et les moyens sol « maison » (centre de contrôle-commande) qui y sont installés. Les horaires de passage au-dessus de la France annoncés par le TLE (Two Lines Elements, soit les paramètres orbitaux) pour dimanche soir étaient les suivants : 20h21-20h27 ; 21h53-22h02 ; 23h30-23h35.  Ainsi, les premières données UVSQ-SAT ont pu être téléchargées. Force est de constater que le satellite UVSQ-SAT fonctionne très bien. Le mardi 26 janvier 2021 UVSQ-SAT est actuellement en phase de recette en vol pour trois à quatre semaines. L'objectif ? Tester les différentes fonctionnalités du satellite. Une fois effectuées toutes les opérations qui permettront de qualifier l'ensemble, le mode opérationnel pourra être activé. Les premières données sur l'état du satellite ont été reçues lors de son passage au-dessus du laboratoire dès le soir de son lancement, dimanche 24 janvier, au travers des données relayées par les radioamateurs. « Nous avons pu également communiquer avec le satellite en lui envoyant une "TC ping" qui dit "hello uvsqsat" et le satellite a bien répondu "hello world", explique Thomas Boutéraon, chargé des outils numériques développés pour recueillir et analyser les données scientifiques. Son état de batterie est bon et les températures des panneaux solaires sont cohérentes ». De nombreuses autres données continuent d'être analysées par l'équipe du LATMOS dédiée à la mission...

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Tuesday 12 January 2021

MISSION UVSQ-SAT : Confirmation du lanc…

MISSION UVSQ-SAT :  Confirmation du lancement le 23 janvier à 15h40

C’est l’événement de ce début d’année pour le LATMOS (Laboratoire Atmosphères et Observations Spatiales - UMR 8190, CNRS/Sorbonne Université/UVSQ). Le nano-satellite va être, sauf contre-ordre de dernière minute, mis en orbite le 23 janvier prochain à 15h40 par la fusée Falcon 9 opérée par SpaceX depuis la base américaine de Cap Canaveral en Floride. Gros comme un Rubik’s Cube©, avec une taille de 10 x 10 x 10 cm, l'UVSQ-SAT est un projet spatial développé dans les locaux de l’Observatoire de Versailles Saint Quentin-en-Yvelines. Les conditions sanitaires actuelles ne nous permettant pas d’accueillir du public, le laboratoire propose de suivre en direct le lancement depuis sa chaîne YouTube : https://youtu.be/g0tgJ2I376Y. Nous assurons une présence minimale au LATMOS pour commenter la mise en orbite de la mission UVSQ-SAT qui sera retransmise en direct. L’événement débutera le Samedi 23 janvier à partir de 13h30. Un programme prévisionnel est prévu mais il s’adaptera en fonction de ce qui se passera à Cap Canaveral (nous suivrons parallèlement le flux SpaceX). Le lancement est pour le moment prévu à 15h40 et nous maintiendrons une animation jusqu’à la mise en orbite d’UVSQ-SAT. Pour en savoir plus sur le projet : http://uvsq-sat.projet.latmos.ipsl.fr/ https://www.uvsq.fr/uvsq-sat

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Tuesday 03 November 2020

UVSQ-SAT : mise en orbite imminente

UVSQ-SAT : mise en orbite imminente

UVSQ-SAT : mise en orbite imminente Ils l’ont fait !!! L’équipe UVSQ-SAT vient de livrer son premier petit satellite conçu, assemblé et testé au LATMOS, à la PIT et au CNES et à l’ONERA (Toulouse)… Mise en orbite prévue en décembre prochain !!! Gros comme un Rubik’s Cube©, l'UVSQ-SAT (UV & IR Sensors at high Quantum efficiency on board a small SATellite) adresse 2 questions scientifiques clé qui sont : - L'étude du bilan radiatif de la Terre et son déséquilibre énergétique - L'influence de l'éclairement solaire sur la variabilité du climat régional. Il communiquera via des fréquences radio qui seront émises et réceptionnées dans la salle contrôle commande du laboratoire. UVSQ-SAT intègre : Des détecteurs de nouvelle génération pour pouvoir faire des mesures de la variabilité solaire UV (200-242nm) au cours du temps. Des capteurs radiatifs terrestres (ERS) à thermopiles pour mesurer avec précision le rayonnement solaire entrant (TSI) et le rayonnement terrestre sortant (EOR). Ils sont conçus pour mesurer le flux thermique à partir d’un angle de champ de vision à 180°. Le capteur TW (Teach Wear), nouvel accéléromètre/gyroscope/boussole à 3 axes qui sera utilisé pour déterminer l’attitude de l’UVSQ-SAT autrement dit sa position en orbite par rapport à la Terre (angles d’Euler). Lors de cette mission, la validation de la performance de la technologie TW sera évaluée dans l’espace. Le Capteur TW sera utilisé à l’avenir comme dispositif médical pour prévenir les problèmes de santé des astronautes dans l’espace. Il est sous la responsabilité de l’entreprise Carta Rouxel Le projet dans sa globalité est un réel défi car il impose au LATMOS de devenir une véritable « agence spatiale ». L’enjeu est de taille autant d’un point de vue technologique, que sur la gestion de projet, que sur les mesures et validations scientifiques attendues avec la mise en œuvre d’une éventuelle constellation de petits satellites. Plus que quelques semaines avant la mise en orbite...

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Thursday 08 October 2020

   Prix L'Oréal pour Léa Bonnefoy

   Prix L'Oréal pour Léa Bonnefoy

Prix L'Oréal pour Léa Bonnefoy Léa Bonnefoy, qui vient de finir sa thèse au LATMOS-IPSL (CNRS/SU/UVSQ) avec Alice Le Gall et au LESIA (Observatoire de Paris - PSL) avec Emmanuel Lellouch et Cédric Leyrat, reçoit le prix Jeunes talents L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science. Léa travaille sur la radiométrie micro-ondes des lunes glacées de Saturne dans le but de mieux comprendre la structure et la composition de leurs sous-surfaces. Léa s’est lancée dans la planétologie durant son Bachelor’s en physique à l’Université Cornell (USA). En parallèle de ses études, elle a combiné les données infrarouge et radar de la sonde Cassini afin de contraindre la composition des dunes de Titan. Pour sa thèse au LESIA, Léa a examiné les lunes sans atmosphère de Saturne, en particulier Dioné, Rhéa et Japet. Les données radar/radiométriques (à 2.2 cm de longueur d’onde) de la sonde Cassini montrent que les quelques mètres de la surface de ces lunes sont composées de glace d’eau très pure, poreuse et diffusante, semblable à de la neige. Sur Japet, les données Cassini ont été complétées lors de sa thèse par des observations inédites depuis deux grands radiotélescopes terrestres : le 30-m de l’IRAM (1-2 mm) et le VLA (0.7-3 cm). Le spectre micro-ondes de Japet ainsi construit permet de détecter des variations compositionnelles et structurelles avec la profondeur. Dans le cadre de son post-doctorat, Léa compte retourner sur Titan pour explorer les dunes du site d’atterrissage de la mission Dragonfly de la NASA. En parallèle, Léa s’implique dans la diffusion des sciences, notamment en tant que bénévole de l’association SpaceBus France.

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Tuesday 22 September 2020

Nouvelles du satellite TARANIS

Nouvelles du satellite TARANIS

   Nouvelles du satellite TARANIS 15.09.2020 Le début de septembre 2020 apporte quelques bonnes nouvelles pour TARANIS. Le succès du lancement de Vega VV16 le 02.09.20 (avec 53 micro- satellites) libère la voie pour le lancement suivant. Le VV17 mettra en orbite deux satellites, i.e. SeoSAT-Ingenio (satellite espagnol) et TARANIS (micro- satellite du CNES).  Le satellite TARANIS partira le 23.09.20 à Kourou à bord d’un Antonov-124 pour être lancé avec le VV17 fin novembre 2020. La date précise du lancement dépendra de la météo et du retardement éventuel des lancements de fusées Soyouz en septembre-octobre depuis Kourou.             Le projet TARANIS (Tool for the Analysis of RAdiation from lightNIng and Sprites) est dédié à l’étude des phénomènes énergétiques engendrés par les décharges électriques dans les nuages lors d’orages atmosphériques. Vue de la Terre, les orages se manifestent en forme d’éclairs, vue de l’espace, les orages produisent des phénomènes lumineux transitoires dans la stratosphère- basse mésosphère. Suivant leur formes, altitudes ainsi que leur dynamique, ces évènements portent des noms différents, i.e. sprites, blue-jets, elves, etc. Ces phénomènes sont engendrés par des émissions d’électrons énergétiques ainsi que par des rayonnements gamma et ondes électromagnétiques, qui s’échappent au-delà de l’atmosphère terrestre, i.e. dans l’ionosphère et la magnétosphère. Alors, un satellite mis en orbite dans l’ionosphère terrestre et équipé avec un ensemble d’instruments performants et complémentaires est un outil utile et bien adapté pour observer, analyser et comprendre ces phénomènes, les mécanismes et les sources de leurs déclenchements. Le satellite TARANIS sera mis en orbite quasi-polaire, héliosynchrone, circulaire à 700 km. Huit instruments font partie de la Charge Utile (CU) du satellite. Parmi ces instruments sont les photomètres et cameras, détecteurs d’électrons et gammas, instruments de mesure du champ électrique et magnétique, ainsi que du plasma local. Ces instruments ont été développés par les laboratoires du CNRS (LATMOS, LPC2E...

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Tuesday 07 July 2020

Juillet 2020 - Lancement du rover Persev…

Juillet 2020 - Lancement du rover Perseverance - Mission MARS 2020

Juillet 2020 - Lancement du rover Perseverance - Mission MARS 2020  La mission de la NASA « Mars 2020 » s’apprête à partir de Cape Canaveral en Floride avec à son bord le rover « Perseverance » et l’instrument franco-américain SuperCam à destination de la planète rouge. Le lancement par une fusée Atlas V, prévu entre le 30 juillet et le 15 août prochain, a connu une série de reports pour permettre à la NASA de venir à bout de quelques avaries mineures autour du lanceur. Perseverance explorera des environnements anciens de la planète Mars afin de déchiffrer son histoire géologique et mieux caractériser son habitabilité passée. Il recherchera des traces de vie ancienne en détectant des bio-signatures éventuelles. Sa mission est aussi de préparer l’exploration humaine de Mars. Le rover est également conçu pour collecter des échantillons qui seront récupérés et rapportés sur Terre grâce aux missions conjointes des États-Unis et de l’Europe prévues pour un retour des échantillons d’ici une dizaine d’années (MSR, Mars Sample Return). Perseverance porte sept instruments ainsi qu’un système de prélèvement et de conditionnement d’échantillons. Il déposera aussi un petit drone, Ingenuity, à la surface de Mars. La contribution française concerne l’instrument SuperCam, version améliorée de ChemCam qui opère à bord du rover Curiosity de la NASA. SuperCam étudiera la chimie et la minéralogie des roches et des sols de Mars, ainsi que la composition de son atmosphère. SuperCam est le « couteau suisse » des scientifiques de la mission. Il effectue cinq types d’analyse différents : une mesure de composition chimique élémentaire, deux mesures moléculaires (la façon dont les atomes sont liés entre eux, et l’arrangement des molécules au sein des minéraux), un imageur pour photographier les cibles qui sont analysées et enfin un microphone. SuperCam emporte de nombreux sous-systèmes complexes, dont un laser de puissance...

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Thursday 30 April 2020

Une nouvelle comète nommée SWAN

Une nouvelle comète nommée SWAN

29 Avril 2020 Une nouvelle comète nommée SWAN d'après l’instrument spatial franco-finlandais du LATMOS à bord de SOHO. Une nouvelle comète a été découverte par un astronome amateur en Australie, Michael Mattiazzo, sans même regarder le ciel ! Il a utilisé à la place des cartes du ciel en ultraviolet publiées sur le web. Ces cartes, dédiées à la découverte de nouvelles comètes, sont collectées chaque jour par l'instrument spatial SWAN (responsabilité du LATMOS) à bord du vaisseau spatial ESA-NASA SOHO. Le nom officiel de la comète est C2020 F4 (SWAN). Michael Combi, de l'université du Michigan et expert en comètes dans l'équipe SWAN, déclare qu'au 15 avril, cette comète SWAN dégazait environ 1,3 tonne de vapeur d’eau par seconde. "C'est déjà trois fois plus que la comète 67P/Churyumov-Gerasimenko à son meilleur, lorsqu'elle a été visitée par la mission Rosetta de l'ESA en 2015-2016", déclare Jean-Loup Bertaux, investigateur principal (PI) initial et proposant de l'instrument SWAN.   L'objectif principal de SWAN (Solar Wind ANisotropies) est de surveiller le flux du vent solaire à toutes les latitudes par télédétection. En fait, le système solaire est traversé en permanence par un flot interstellaire d’atomes d'hydrogène. Ces atomes H sont éclairés par le soleil dans la longueur d’onde spécifique des atomes H dans l’UV lointain à 121.6 nm, la raie Lyman-alpha, et ré-émettent le même rayonnement dont SWAN dresse quotidiennement la carte complète sur la voûte céleste.  Mais ils sont aussi détruits  par les ions du vent solaire, de sorte que l’image du ciel que SWAN enregistre, reflète la distribution spatiale du vent solaire. On peut donc « inverser » les cartes du ciel pour en déterminer la variation spatiale. Quant aux comètes, lorsqu'elles s'approchent du soleil, elles dégazent des molécules de vapeur d'eau H2O, qui se dissocient en atomes H et en radical OH (hydroxyle). Il se forme donc un nuage d'hydrogène...

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Monday 06 April 2020

Covid 19 : réouverture exceptionnelle d…

Covid 19 : réouverture exceptionnelle du Fablab à l'OVSQ

Covid 19 : réouverture exceptionnelle du Fablab à l'OVSQ pour la production de masques Samedi 04 avril 2020 A titre exceptionnel, le laboratoire de fabrication 3D (FabLab) de l'OVSQ a réouvert depuis le 30 mars dernier pour permettre la production de masques à visière sur le site par les équipes de l'OVSQ et du LATMOS. Le design est très simple, chaque masque comporte 3 pièces, un serre-tête fabriqué sur imprimante 3D en ABS, un élastique pour la tenue du serre-tête, et une feuille transparente format A4 percée pour venir s'accrocher au serre-tête. Après un prototypage réussi le 30 mars, la production sur nos imprimantes 3D a commencé à une cadence d'environ 12 masques par jour depuis le mercredi 31 mars. A ce jour (samedi 4/04), une première distribution d'environ 40 masques a été faite auprès d'un hôpital de ST-Quentin et de 3 EHPAD (2 sur St-Quentin et une en Essonne). Aussi modeste soit-il, aucun effort ne doit être négligé compte tenu  du besoin de protection des personnes fragiles et des intervenants auprès des malades.  

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Thursday 02 April 2020

Wind measurements by ESA Aeolus space-bo…

Wind measurements by ESA Aeolus space-borne Doppler lidar

Wind measurements by ESA Aeolus space-borne Doppler lidarare validated by its ground-based predecessor  Laser beams of the OHP Doppler wind lidar (north, east and zenith lines-of-sight),10-minute camera exposure time. Photo by S. Khaykin          Pioneering lidar measurements of wind profile in the middle atmosphere were conducted in Observatoire de Haute-Provence (OHP) by Chanin et al. (1988) using double-edge interferometry. Further improvements of this technique have fostered European Space Agency to face the challenge of developing a space-based Aeolus wind lidar, which was built by Airbus and successfully put into sun-synchronous orbit in August 2018. This frontier space mission based on cutting-edge technologies has a unique capacity of global wind profiling up to 24 km altitude using both particulate and molecular returns, which is not possible with any techniques rather than HSRL (High Spectral Resolution Lidar). The validation of Aeolus wind measurements is currently underway and makes use of various measurement techniques. The OHP wind lidar has recently underwent a major upgrade and now actively contributes to the Aeolus cal/val programme. An article by Khaykin et al. (2020) published in the journal of Atmospheric Measurement Technics provides the first results of Aeolus validation using OHP wind lidar, the predecessor of Aeolus. A remarkable agreement between the ground-based and satellite measurements of wind demonstrates a high level of maturity of this technique that Airbus and LATMOS have shared. Aeolus data are now operationally assimilated by the Integrated Forecast System of ECMWF, which leads to an important improvement of the weather forecast skills (ESA, 2020). At the same time, the global-coverage wind profiling enables new studied of atmospheric dynamics. ESA Aeolus mission has opened new horizons and LATMOS will continue to work actively on this unique data to help paving the way to future fleet of operational wind lidars in space. In Europe, the coordination...

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Wednesday 25 March 2020

COVID-19 : Don de matériel aux établis…

COVID-19 : Don de matériel aux établissements de santé de la région

COVID-19 : Don de matériel de protection à l'hôpital privé d'Antony et à Médecins du Monde lundi 23 mars 2020 L'OVSQ et le LATMOS se mobilisent contre le coronavirus et donnent à l’hopital privé d'Antony et à Médecins du Monde son stock de quelques 2000 masques et autant de paires de gants à usage unique, ainsi que des blouses jetables, charlottes, sur-chausses, lingettes et essuie-mains, éthanol entrant dans la préparation des gels hydroalcooliques. Ce matériel provient essentiellement des activités en salles propres de la PIT, utilisé dans le cadre d’intégration d’instruments scientifiques pour les missions spatiales. Il provient également des laboratoires d'expérimentation du LATMOS. La collecte, le colisage et l'envoi de ces matériels a été effectué lundi 23 mars grace à l'intervention des collègues de l'OVSQ et du LATMOS. A noter que cette action de solidarité à été menée en collaboration avec nos collègues du LESIA à Meudon. Merci à eux. Et que cela nous encourage à participer au mieux à l'effort nécessaire de soutien aux personnels soignants.  

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Thursday 05 March 2020

Soutenez le projet nano-sat !

Soutenez le projet nano-sat !

Caractérisé par sa toute petite taille le nano satellite a la particularité d'offrir d'immenses possibilités. Pour le LATMOS qui maîtrise les projets d'envergure lancés par les agences spatiales internationales c'est un nouveau défi à relever avec UVSQ-SAT. Concentrer tout le savoir faire et inover dans un cube de quelques centimètres qui pourrait révolutionner la recherche spatiale. La fondation UVSQ vous permet de soutenir le LATMOS qui agrège de jeunes chercheurs et des étudiants dans cette nouvelle aventure en effectuant un don ici : https://www.fondation.uvsq.fr/don-labo-latmos/ Et pour en savoir plus c'est là : https://www.fondation.uvsq.fr/2020/02/20/latmos-uvsq-sat/  

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Monday 02 March 2020

 Les données du satellite franco-chino…

 Les données du satellite franco-chinois CFOSAT sont désormais disponibles

Les données du satellite franco-chinois CFOSAT sont désormais disponibles L'ouverture des données de la mission spatiale CFOSAT (voir communiqué de presse) souligne l'investissement et la réussite de 15 années de recherche et coordination scientifique au LATMOS sur cette mission spatiale originale. Celle-ci permet désormais de mesurer à partir d'observations dur radar SWIM, les propriétés spectrales de vagues à l'échelle globale (hauteur, direction, longueur d'onde des vagues). Ces données vont désormais pouvoir être utilisées par une large communauté pour mieux comprendre ou modéliser l'hydrodynamique des vagues, l'évolution spatio-temporelle de l' état de la mer, et nourrir les recherches sur les interactions océan/atmosphère. lien vers la page de l'INSU   Communiqué de presse du CNES du 19 février 2020 : "Le 29 octobre 2018 était lancé, par la Chine, le satellite franco-chinois CFOSat depuis le désert de Gobi en Mongolie intérieure. Cette première mission scientifique franco-chinoise, dédiée à la mesure du vent et des vagues sur l’ensemble des océans, a donc fêté récemment sa première année en orbite. Ses nouvelles observations sont désormais accessibles à l’ensemble de la communauté scientifique pour l’étude de la surface océanique.Développé conjointement par le CNES et la China National Space Administration (CNSA), le satellite embarque deux instruments radar innovants : SWIM (Surface Waves Investigation and Monitoring), conçu et développé par la France avec la société Thales Alenia Space, qui permet d’estimer la longueur, la hauteur et la direction des vagues, et SCAT (wind SCATterometer), sous responsabilité chinoise, qui mesure l’intensité et la direction des vents à la surface des océans. Les Français effectuent la programmation et la surveillance de l’instrument SWIM depuis leur centre de mission au CNES, à Toulouse, tandis que les Chinois assurent celle de SCAT depuis la Chine.La mission CFOSat a été conçue pour répondre au besoin d’amélioration des connaissances sur les caractéristiques de la surface océanique (vent et...

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Monday 02 December 2019

Portrait : Sarah Safieddine

Etre ou avoir une bonne étoile ? Lorsqu’on écoute Sarah mentionner la chance qu’elle a eue à tel ou tel moment de sa vie, on se dit qu’elle a sans doute une bonne étoile. Lorsqu’on entend son énergie et son implication, on comprend que son travail compte pour beaucoup dans ses succès. Elle est libanaise, naît à Beyrouth et y grandit. Dès toute petite elle apprend le français et l’anglais. Elle suit une scolarité sans heurts et pratique également des activités sportives et musicales, mais c’est la voix de la raison et le pragmatisme auquel l’invitent ses parents qui la font privilégier les sciences. Elle entre à l’université américaine de Beyrouth où elle obtient une licence de physique. L’image du physicien qui mène ses expériences dans un laboratoire remplit d’instruments séduit depuis toujours cette jeune femme. Elle poursuit par un Master qui est peut-être son premier pas vers le Latmos puisqu’elle s’inscrit dans une spécialité en sciences de l’environnement, s’intéressant à l’étude de la qualité de l’air. A son terme c’est sans se poser de question qu’elle envoie une candidature spontanée à Cathy Clerbaux lui présentant son projet de thèse. Est-ce l’audace dont elle fait preuve qui lui permet, invitée à Paris, de décrocher un entretien ? Est-ce l’intelligence de son approche qui vient parfaitement s’accorder avec le projet IASI pour un sujet de thèse ? Ou est-ce la simplicité de cette jeune femme humble qui sait occuper sa place avec justesse qui séduit Cathy ? Sarah ne le précise pas. Elle est retenue et vient s’installer en France. Elle se souvient avec nostalgie de ses années de thèse au LATMOS, de l’ambiance internationale qui régnait sur le campus de Jussieu où elle a noué des amitiés qui comptent encore pour elle aujourd’hui. « Nous nous retrouvions le vendredi soir au bar l’Inévitable entre thésards et post-doctorants ». Elle aborde son parcours d’après...

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Monday 02 December 2019

Faire la lumière sur les aérosols arct…

Faire la lumière sur les aérosols arctiques en hiver : mesures sur le terrain en Alaska La formation d'aérosols secondaires (sulfate, nitrate, organiques) dans les conditions froides, sombres, de l’Arctique en hiver et au début du printemps printanières est très mal comprise. Le rôle de la dynamique de la couche limite arctique qui retient les aérosols près de la surface durant des conditions stables n'est pas clair non plus. Ces lacunes dans nos connaissances nous empêchent de simuler correctement les aérosols dans la brume sèche de l'Arctique et dans l'air sous l'influence de la pollution locale, comme la combustion du bois et des combustibles fossiles, et leurs impacts sur la composition atmosphérique et le climat. Pour s'attaquer à ces problèmes, une importante campagne internationale de mesures est prévue pour l'hiver 2021 à Fairbanks, en Alaska, dans le cadre du projet ALPACA (Alaskan Layered Pollution and Arctic Chemical Analysis, https://alpaca.community.uaf.edu/) développé dans le cadre de l'initiative internationale IGAC/IASC PACES (Air Pollution in the Arctic : Climate, Environment and Societies), http://pacesproject.org/   Pour préparer 2021, des laboratoires français de recherche (LATMOS, LPC2E, LA, IGE, LCE, ISTeP) et l'Institut Géophysique de l'Université Alaska Fairbanks (UAF) participent à une pré-campagne à Fairbanks en novembre-décembre 2019. L'accent est mis sur la mise à l'essai d’instruments dans les conditions hivernales rigoureuses et sur certaines mesures préliminaires des sources et des distributions d'aérosols pendant l'hiver arctique, une période de l'année où les données sont très limitées. La campagne est menée avec le soutien du programme LEFE (Les Enveloppes Fluides et l'Environnement) du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), de l'Institut Polaire Français Paul-Emile Victor (IPEV) et de l'UAF. Groupes participants : LATMOS: Kathy Law, Francois Ravetta, Slimane Bekki, Jean-Christophe Raut, Richard Wilson, Cristelle Gailteau-Fischbach, Lefteris Ioannidis, Julia Maillard, Sarah Albertin (joint IGE); IGE: Joel Savarino, Nicolas Caillon; LPC2E: Tjarda Roberts;...

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Tuesday 19 November 2019

Première carte géomorphologique global…

Première carte géomorphologique globale de la surface de Titan

A partir des données collectées pendant plus de 13 ans par la sonde Cassini, une équipe de chercheurs dont fait partie Alice Le Gall, enseignante chercheuse du Latmos, a pu dresser une carte globale des terrains géologiques de Titan (dunes, lacs, montagnes, plaines...). Pour en savoir plus vous pouvez lire les articles dont les liens suivent ou consulter le communiqué de presse de la NASA, lien ci-dessous également. https://www.clubic.com/mag/sciences/conquete-spatiale/actualite-876504-titan-dunes-lacs-avez.html https://www.nouvelobs.com/sciences/20191118.AFP8920/titan-un-monde-de-plaines-de-montagnes-et-de-lacs.html https://www.jpl.nasa.gov/news/news.php?feature=7542  

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Wednesday 06 November 2019

Portrait : Xavier Arrateig

Portrait : Xavier Arrateig

Un écho se fait entendre en Xavier depuis son plus jeune âge « tu ne peux pas comprendre », comme un frein à son désir d’être et de connaître par lequel il n’est pas prêt à se faire arrêter. De ces mots qui limitent naît au contraire la nécessité de trouver d’autres solutions pour accéder à un savoir dont il a besoin, presque viscéralement, en tout cas constamment et sans délai.Il grandit en région parisienne et obtient un bac scientifique car c’est la voie qui ouvre le plus grand nombre de choix y compris le sien : devenir psychologue. Ce garçon facétieux se sent déjà mille facettes, est-ce cela qui lui donne envie d’aider les autres à ordonner les leurs ?L’avenir ne le dira pas car une conseillère le dissuade en quelques mots « avec les résultats que vous avez je m’en voudrais que vous n’intégriez pas une école d’ingénieur ».Xavier ne dira pas non plus pourquoi à ce moment-là il écoute cette personne-là.Il entre à l’UTT de Troyes avec prépa intégrée.L’un des avantages certains est de ne pas avoir la responsabilité de ce choix.« Je m’étais dit que je gardais un large éventail de possibilités en allant là-bas »En effet de cette sélection naît une ouverture, son intérêt redouble pour les sciences jusqu’au moment où il devient à nouveau incontournable d’opter, pour la physique dans son cas.Se produit alors à nouveau un effet de rebond, aussi immédiat que dans son humour, aussi vrai que dans le proverbe italien « quando si chiude una porta si apre sempre un portone” (quand une porte se ferme un portail s'ouvre). Puisqu’il se spécialise, il élargit son nouvel espace de jeu et s’engage dans un Master « optique et nanotechnologies » qui, outre le chemin qu’il ouvre vers une thèse, est aussi l’une des voies pour enseigner et transmettre.En fin d’étude il débute un stage...

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Wednesday 06 November 2019

Valoriser les données de la recherches …

Valoriser les données de la recherches : RV le 20/01/20 !

L'OPIDoR Tour sera au LATMOS/OVSQ le 20 janvier 2020 matin, Soyez au rendez-vous ! Les équipes de l'INIST viennent à votre rencontre pour vous présenter les services et outils OPIDoR, et pour répondre aux questions que vous vous posez sur la gestion et la valorisation des données de la recherche. Cet évènement s'organisera en 2 temps : - Première partie (1h30) : présentation des outils et services OPIDor pour optimiser le partage et l'interopérabilité des données de la recherche - Seconde partie (1h30) : Atelier coopératif sur la gestion et le partage des données de recherche Vous trouverez le programme détaillé dans le flyer ci-joint ou ici https://tour.opidor.fr/programme/ NB :L'inscription à cet évènement est gratuite mais obligatoire afin de préparer au mieux la logistique de cette 1/2 journée : https://tour.opidor.fr/paris-latmos/ Lieu du RDV: amphi Gérard Mégie, LATMOS/OVSQ, 11 Boulevard d'Alembert, 78280 Guyancourt Date : 20 janvier de 9h30 à 13h. En savoir plus ... L'OPIDoR Tour s'inscrit dans le cadre de la politique science ouverte de l'ANR notamment sur le volet données de la recherche. En effet, l'Agence demandera l'élaboration d'un plan de gestion des données pour tous les projets financés dans les 6 mois qui suivent le démarrage du projet et ce à partir de l'édition 2019. Un Plan de gestion des données (PGD) ou Data Management Plan (DMP) est un document évolutif décrivant la collecte, le traitement, la documentation, le stockage, l'archivage, la conservation et le partage des données tout au long de leur cycle de vie dans le cadre d'un projet de recherche. L'ANR a sollicité le Comité pour la science ouverte (CoSO) pour bénéficier de recommandations dans la mise en place de ce plan de gestion des données qui est en cours d'implémentation dans l'outil DMP OPIDoR opéré par l'Inist CNRS. L'OPIDoR Tour fait suite à l'ANR Tour...

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Friday 04 October 2019

Présentation d'une mission : film BEPI-…

Présentation d'une mission : film BEPI-COLOMBO

L'IAS, le LATMOS et le LESIA ont soutenu l'évènement Face à l'Univers de la Délégation de Gif-sur-Yvette dans le cadre des 80 ans du CNRS, notamment en participant à la réalisation de courts films. L'objectif de l'Institut d'Astrophysique Spatiale situé à Orsay (91), du Laboratoire ATMosphère et Observations Spatiales situé à Guyancourt (78) et Paris (75) ainsi que du Laboratoire d'Etudes Spatiales et d'Instrumentation en Astrophysique (92) était de montrer une partie des technologies développées et mises en oeuvre sur le territoire francilien. Leurs collaborations sont abordées dans trois missions et mettent en évidence la place qu'ils occupent dans la recherche spatiale française. Ici BEPI-COLOMBO pour laquelle le LATMOS a été porteur de projet de l'instrument PHEBUS : https://www.youtube.com/watch?v=s2Mugwv5VsM  

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Friday 13 September 2019

Evolution du monoxyde de carbone par IAS…

Evolution du monoxyde de carbone par IASI suite aux incendies

Des feux d'une rare intensité ont sévi cet été en Sibérie et en Amazonie. Sur cette animation, on peut suivre au fil des jours les panaches de monoxyde de carbone (CO) émis lors de la combustion de biomasse et transportés par les vents. Ceci est possible grâce aux mesures des instruments IASI, qui volent à bord des satellites Metop. En comparant les cartes de l'été 2019 avec celles de l'année 2018, on constate l'ampleur exceptionnelle de ces feux et leur impact sur la qualité de l'air environnante. Contact: Cathy Clerbaux et Maya George ('cathy.clerbaux@latmos.ipsl.fr',this)" rel="noreferrer">cathy.clerbaux@latmos.ipsl.fr, 'maya.george@latmos.ipsl.fr',this)" rel="noreferrer">maya.george@latmos.ipsl.fr)

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Thursday 01 August 2019

Participation au cycle de conférences d…

Participation au cycle de conférences de l'IPSL

Actualités A l'occasion des 80 ans du CNRS, l'Institut Pierre-Simon Laplace organise un cycle de 5 conférences grand public intitulé "Sur les traces de Gérard Mégie, un homme de science dans la cité" autour de thèmes qui étaient chers à Gérard Mégie * : la connaissance, la transmission, la construction et l'engagement. Ce cycle fera écho aux valeurs portées par le fondateur de l'IPSL et président du CNRS, décédé en 2004. Ces conférences sont ouvertes à toutes et tous sur inscription et gratuites. - Vendredi 10/09 de 17h30 à 19h30 : "Comprendre le climat et ses changements : un défi scientifique au cœur d'un défi sociétal" à l'Ecole Polytechnique, Palaiseau Vous pouvez déjà consulter le programme ici et vous y inscrire là. - Vendredi 20/09 de 18h00 à 20h00 : "Pollution atmosphérique" à l'Université Paris-Est Créteil, Créteil - Samedi 12/10 de 14h00 à 16h00 : "Ozone: la première atteinte environnementale d'ampleur planétaire" ("La Terre et Mars : entre mesures au sol et mesures satellite") à Sorbonne Université, Campus Pierre et Marie Curie, Paris - Jeudi 7/11 de 18h00 à 20h00 : "Enseignement et transmission" à Sorbonne Université, Campus Pierre et Marie Curie, Paris - Vendredi 13/12 de 18h00 à 20h00 : "L'engagement" au siège du CNRS, Campus Gérard Mégie, Paris

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Thursday 01 August 2019

Remparts autour des lacs de Titan : quel…

Remparts autour des lacs de Titan : quel secret de formation protègent-ils?

Certains lacs de Titan sont entourés de remparts larges de plusieurs dizaines de kilomètres et élevés de plusieurs centaines de mètres. Leur mécanisme de formation ainsi d'ailleurs que celui des lacs de Titan est l'un des mystères à la fois apporté et non résolu par les 13 ans d'exploration du système de Saturne par la mission Cassini-Huygens (NASA/ESA/ASI) et que l'article de Solominidou et al. (2019) essaie de résoudre. Légende de la figure: A gauche: Un lac de Titan entouré d'un rempart. A droite: Possible scénario de formation. Communiqué sur Space Newsfeed

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Friday 21 June 2019

Retour en vidéo sur le 23 mai

Retour en vidéo sur le 23 mai

Le Latmos est heureux d'avoir pu recevoir ses partenaires institutionnels et industriels et d'avoir rencontré ceux qui pourraient le devenir demain. L'implication des équipes a permis de montrer tout le potentiel et l'expertise disponible au laboratoire. Un grand merci à tous les visiteurs et participants !

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Monday 18 February 2019

Vidéo de présentation de l'instrument …

Vidéo de présentation de l'instrument WISDOM

https://www.youtube.com/watch?v=ZnJ0wtu_48s&list=PLVDexVGJCe0ceEmcC8YYrEb2jjG396LHH&index=11 Cette vidéo présente le radar à pénétration de sol WISDOM (Water Ice and Subsurface Deposit Observation on Mars), instrument faisant partie de la charge utile de la mission ExoMars2020. Cet instrument est développé sous la responsabilité du LATMOS. Son objectif principal est de caractériser l'environnement en surface et sous la surface de Mars pour sélectionner les endroits les plus propices à la recherche de traces de vie.    

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Friday 08 February 2019

L'atmosphère terrestre s'étend jusqu'…

L'atmosphère terrestre s'étend jusqu'à la Lune - et au-delà

English below : Earth’s atmosphere stretches out to the Moon – and beyond La partie la plus éloignée de l'atmosphère de notre planète s'étend bien au-delà de l'orbite lunaire, à près de deux fois la distance à la Lune.Une découverte récente basée sur des observations de l'Observatoire Solaire et Héliosphérique (SOHO) de l'ESA/NASA montre que la couche gazeuse qui entoure la Terre peut atteindre 630 000 km, soit 50 fois le diamètre de notre planète. The Earth and its hydrogen geocorona seen from the Moon. This ultraviolet picture of the Earth and its surrounding geocorona was taken in 1972 by a camera operated by Apollo 16 astronauts on the Moon. "La Lune vole à travers l'atmosphère terrestre ", déclare Igor Baliukin, de l'Institut de Recherche Spatiale de Moscou (IKI), premier auteur de l'article qui présente les résultats."Nous n’en avions pas vraiment conscience avant d’analyser complètement ces observations faites il y a plus de deux décennies par l’observatoire spatial SOHO."Là où notre atmosphère se fond dans l'espace, il reste un vaste nuage d'atomes d'hydrogène appelé la géocouronne. L'un des instruments de SOHO, SWAN, a utilisé ses capteurs sensibles pour détecter la signature de l’hydrogène et mesurer avec précision l’extrême limite de la géocouronne. Ce mot a été proposé pour la première fois en 1959 par le célèbre Professeur Shklovsky, justement de ce même laboratoire IKI de Moscou, pour désigner ce nuage d’hydrogène dont l’existence venait d’être suggérée par des expériences américaines en fusée.Les planètes rocheuses dont l'exosphère contient de l'hydrogène indiquent la présence de vapeur d'eau au niveau du sol. C'est le cas de la Terre, de Mars et de Vénus."C'est particulièrement intéressant lorsque l'on cherche des planètes habitables, donc avec de l’eau liquide et responsable à l’origine de l’instrument SWAN.Le premier télescope sur la Lune, placé par les astronautes d'Apollo 16 en 1972...

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Thursday 31 January 2019

Validation des mesures de vent d’AEOLU…

Validation des mesures de vent d’AEOLUS

La validation des mesures de vent du lidar spatial AEOLUS a commencé à l’Observatoire de Haute-Provence (OHP) en janvier 2019. La mission AEOLUS de l ‘Agence Spatiale Européenne (ESA) a pour objectif des mesures globales de vent par lidar depuis l’espace afin d'améliorer les prévisions météorologiques. Le satellite a été lancé en août 2018 et des mesures régulières sont effectuées depuis décembre 2018. L'objectif du lidar vent est la détermination du décalage Doppler de la raie laser rétrodiffusée par l’atmosphère en lien avec la vitesse du vent. Le lidar comporte 2 voies de mesures, les voies Rayleigh et les aérosols, s’appuyant respectivement sur la diffusion de la lumière laser par les molécules de l’air et par les particules en suspension dans l’air. La voie Rayleigh dérive directement de la méthode mise au point par le LATMOS (brevet CNRS), le filtrage optique fin s’effectuant avec un interféromètre de Fabry-Pérot à double zone, et en fonctionnement sur les 2 lidars sol de l’OHP et de l’Observatoire de Physique de l‘Atmosphère (OPAR) de la Réunion. Ces 2 lidars sous la responsabilité du LATMOS ont été sélectionnés par l’ESA pour participer aux activités de CalVal (calibration-validation) de la mission AEOLUS. Lâcher du ballon météo durant la campagne AboVE-OHP pour la validation de la mission spatiale ESA Aeolus (S. Khaykin) Lidar LiVent-Maido, Observatoire du Maido, La Reunion. (N. Marquestaut) Contacts chercheurs : Sergey Khaykin, chercheur UVSQ au LATMOS, Tél. : 01 80 28 50 06 Alain Hauchecorne directeur de recherche émérite CNRS au LATMOS, Tél. : 01 80 28 50 24 / 06 43 64 94 56

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