2 Timbres pour les 50 ans de la coopération spatiale franco-indienne

Il y a 50 ans, la France transmettait à l'Inde des licences de fusées Centaure, à l'origine des lanceurs spatiaux indiens. Pour célébrer ce jubilé, 2 timbres illustrant 2 satellites développés conjointement par la France et l'Inde ont vu le jour en partenariat avec La Poste.

Cette série exceptionnelle de 2 timbres, baptisée « 50 ans de coopération spatiale » et éditée par La Poste, représente les 2 satellites Megha-Tropiques* et Saral-Altika, développés par l'Agence Spatiale Indienne (ISRO) et le Centre National d’Études Spatiales (CNES).

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 D'une valeur faciale de 1,20€ pour l'un et de 0,76€ pour l'autre, ces timbres ont été vendus en avant-première au siège du CNES, le vendredi 10 avril de 17h15 à 19h30, à Paris. David Ducros, le graphiste à l'origine de ces timbres, était présent pour les dédicacer durant toute la durée de l'évènement.

Ils sont en vente dans tous les bureaux de poste mais également au Carré d'Encre (13 bis rue des Mathurins, 75009 Paris).

En partenariat avec l'ambassade de l'Inde et l'ISRO, le CNES présente également une exposition de maquettes de satellites et de lanceurs, mise en place dans un espace ouvert au public dans les locaux du CNES, illustrant la coopération spatiale franco-indienne. Vous y verrez notamment les lanceurs PSLV et GSLV ainsi que les satellites INSAT-4A, CHANDRAYAAN-1, SRE-1 en plus de Megha-Tropiques et de Saral-Altika.

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Megha-Tropiques*

Megha-Tropiques est un satellite franco-indien (lancé en octobre 2011) observant le bilan d’eau et d’énergie de la zone tropicale par des mesures des flux radiatifs (instrument à bandes larges ScaRaB), de la vapeur d’eau (sondeur hyperfréquences SAPHIR) et des précipitations (imageur hyperfréquences MADRAS). Ainsi, l’un des objectifs central est d'améliorer la compréhension des bilans mentionnés ci-dessus à l'échelle du cycle de vie des systèmes grâce à la restitution simultanée des profils de vapeur d'eau et de la pluie. Grâce à la forte répétitivité des mesures de Megha-Tropiques  (jusqu’à  6  fois  par  jour)  les  systèmes  convectifs  sont  ainsi  observés  plusieurs  fois  au  cours  de  leur  vie, permettant de reconstruire l’évolution temporelle des bilans et d'en comprendre les changements. En y ajoutant les 
restitutions issues des données des autres plateformes similaires (NOAA, DMSP,  AQUA, TRMM, GPM, GCOM?W) on parvient  pour  la  première  fois  à  un  suivi  des  systèmes  dans  toute  la  ceinture  tropicale  (incluant  les  océans) permettant des études régionales de leurs propriétés.  Impliqué depuis le début du projet en 1998, le LATMOS a porté l’essentiel de ses efforts sur le développement des algorithmes  de  restitution  avec,  plus  récemment,  une  focalisation  sur  certains  aspects  de  la  physique  des phénomènes  (ex :  microphysique  glacée)  afin  d'améliorer  les  performances,  ou  d’aller  vers  des  innovations algorithmiques  (ex :  erreur  conditionnelle).  L'année  post-lancement  (2012)  a  été  également  consacrée  à  la calibration  et  la  validation  instrumentale,  essentielle  pour  l'obtention  de  produits  géophysiques  fiables,  avec  la coordination de campagnes terrain dédiées.